• - Il est trop classe ce manteau !
    - Il te plaît en blanc ? Je te le fais à 15 euros.
    - Chouette !
    - J'ai des oeufs aussi. 1,20 euro la boîte de 6.
    - Je prends !

    - T'es vraiment à la bourre ? A quelle heure décolle ton avion ?
    - Pfff, je dois être à l'aéroport à 19h30 dernier carat...
    - Je sais : demande à ton taxi de passer sous l'agence et je te balance le CD de la présentation par la fenêtre.
    - Ca marche !

    - Les filles, j'ai un horrible coup de barre. Ca vous ennuie si je fais un somme sur le bureau ?

    - L'affiche du film est vraiment super belle.
    - Oui c'est vrai. C'est avec deux kangourous qui s'embrassent.
    - Oh là, ça doit être drôlement chiant alors.
    - Sinon il y a ce film avec la petite fille et le renard.
    - Exact ! C'est comment ?
    - Nul. Et le renard joue mieux que la fille.


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  • En brunchant ce midi avec Chris et son ami, nous nous sommes amusés à comparer les avantages sociaux qu'offraient nos boîtes respectives. Il se trouve que mon travail ne m'en offre quasiment aucun, pourtant je n'ai aucune intention de quitter mon employeur.

    J'ai alors repensé à ce que m'avait expliqué mon premier patron. C'était il y a six ans, je sortais tout juste de l'école, et j'apprenais que le travail idéal repose sur trois principes :

    1) le plaisir
    2) la rémunération
    3) l'ambiance ou la qualité des rapports humains

    Il fallait qu'au moins deux de ces critères soient remplis, sans quoi on était nécessairement amenés à devenir malheureux ou frustré, et donc à changer de travail.

    Bonne nouvelle : il se trouve qu'aujourd'hui mon emploi réunit les trois en même temps. En plus je pète la forme. C'est pas beau ça ?

    Du coup je me sens gonflée à bloc, comme si toutes ces années de tâtonnement, d'aller-retours et de recommencements s'expliquaient par un unique objectif : celui de me préparer à atteindre la quiétude aujourd'hui. Parce que mine de rien, nous passons 30% de notre temps au travail.


    N.B. Oui je sais, rien n'est acquis. Les belles choses s'entretiennent et se méritent. Mais, bordel, ça fait du bien de faire une pause et de consacrer au superflu.


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  • Mai 1990 : une enveloppe glissée dans la boîte aux lettres de mes parents me laisse penser que j'ai une touche avec un camarade du collège. Après réflexion, j'en déduis qu'i'l s'agit d'une erreur, vu que je suis plutôt mal fagottée et que ma voisine est nettement plus mignonne que moi.

    Octobre 1996 : je retrouve coincé dans mon agenda de lycéenne un feuillet sur lequel est inscrit un mot de remerciement pour un coup de main filé en salle de permanence. Dommage, j'aurais préféré quelque chose d'un peu plus glamour.

    Juillet 2003 : mon colocataire me dépose une lettre reçue le matin-même à notre domicile parisien et
    adressée à une certaine mademoiselle Sylviette. Je l'ouvre et découvre avec stupeur un billet doux envoyé par l'un des nombreux visiteurs de l'appartement postulant à la chambre libre. Je commence alors à croire au romantisme.
    (D'ailleurs, charmant américain, si par hasard tu me lis et tu te reconnais merci de me recontacter. A l'époque j'étais maquée !)

    Septembre 2005 : je découvre dans ma poche de manteau la carte de visite d'un restaurant, au verso de laquelle je peux lire le prénom et les coordonnées de quelqu'un. Qui cela peut-il bien être ? Le destin s'acharne.

    Octobre 2007 : je reçois à Lyon un courrier anonyme comprenant une cassette audio et une play list manuscrite. Impossible de savoir de qui il s'agit, le mystère reste entier
    (Rappel : qui peut me dépanner d'un lecteur cassette ?)

    Aujourd'hui : Une nouvelle surprise dans ma boîte aux lettres.

    Question : mais qui peut bien me suivre depuis si longtemps ?


    Vite ! Un épisode d'Hartley Coeurs à vif !!!!!!


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  • Mon coup de coeur ciné de la semaine :
    La Forêt de Mogari de Naomi Kawasé. C'est un film magnifique, émotionnellement très fort.
    (lire la critique de Thierry sur Abus de ciné )

    La chanson qui a tourné en boucle : In the heat of the morning de David Bowie. Elle me donne envie de pleurer à chaque fois.

    La phrase qui tue : "Il va falloir que tu choisisses entre le rouge à lèvre et la bière. Quoi qu'avec toi le choix est vite fait, vu que l'alcool fait office de rouge à lèvre"

    La réussite de la semaine : avoir cuisiné une pasta al ragù (à la bognaise) vraiment trop bonne + avoir réussi à déplacer mon lit comme une grande
    Le flop : l'expo de la Biennale d'art contemporain à la Sucrière, désolée mais je n'ai pas du tout aimé... + l'annulation de la conférence de presse avec Dario Argento (le maître du film d'horreur italien des années 70 et, accessoirement, le père d'Asia) pour cause de grève...

    La semaine prochaine : pisciiiiiine ! Et coutuuuuuuure !


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  • J-6


    Depuis des années, je lutte pour faire du dimanche une jolie journée.
    J'ai toujours très mal vécu mes dimanches. Comme si c'était le lundi avant l'heure, comme s'il fallait d'ores et déjà se résigner à affronter la semaine.

    Une journée glauque où je pense déjà à ce qui m'attend le lendemain.
    Où je m'en veux de me lever trop tard, où les gens ne donnent plus signe de vie, où mon quartier semble bien triste.
    Une journée où le temps s'arrête, où Michel Drucker règne à la télé, une journée à se flinguer.

    En même temps c'est le jour de la soupe au canard laqué et des courses à la superette chinoise.
    Le jour des expos, car il y a toujours un musée ouvert.
    Le jour du ménage, du CD d'opéra à fond, du masque capillaire et de la séance d'épilation.
    Le jour des mises au lit tardives, après deux ou trois dvd, juste pour prolonger le week-end.

    Finalement, tout est une question d'interprétation.

    J'adorerais que le dimanche supplante le jeudi et devienne le jour le plus sympa de la semaine. Alors j'y travaille.


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