• Je n'arrive pas à croire que c'est déjà l'été. Pourtant je suis en débardeur et le ventilateur tourne, au moment même où je me décide réécrire un post.

    Quoi de neuf depuis la dernière fois ? Pas grand chose, et pourtant je sens la différence.

    J'ai levé le pied côté boulot, ou disons que le boulot a levé son pied de dessus moi.
    J'ai des projets de vacances pour la fin de l'été : Bretagne - Perpignan - Barcelone - Ardèche.
    Je commence à réfléchir sur un concept sympa pour fêter mes 30 ans. J'hésite entre ne rien faire et casse ma tirelire pour inviter tous mes potes à un plan démentiel (j'y reviendrai).
    J'écris ligne après ligne les dernières critiques de film en retard qui me restent (100 % asiat), et je ne vais quasiment plus au ciné.
    Je sors un peu, beaucoup, je ne dors pas vraiment.
    J'accueille peu à peu dans ma vie quelqu'un de nouveau, et tout est simple.
    Je rencontre les parents de mes amis, et ça me semble naturel.
    Je redécouvre le plaisir de cuisiner et d'inviter.
    Je repense très souvent au passé, comme pour en faire le deuil. Je n'ai jamais autant pensé à mes deux ans en Italie que ces deux derniers mois.
    Je trinque à l'amour et à l'amitié, le coeur léger.

    Ca doit être l'effet trentaine galopante.


    "I'm too old for that stuff"


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  • Ca ne sent pas très bon en ce moment autour de moi. Les couples se font et se défont à la vitesse de l'éclair. Même pas le temps de lancer une invitation pour un week-end que la question fatidique du "tu viens accompagné ?" soulève moult difficultés d'organisation. Chambre double ou chambre twin ? Voiture ou train ? Quel sera celui qui tiendra la chandelle cette fois-ci ?

    Un sacré bordel en fait.

    Ajoutons en plus de cela les aléas météorologiques (merde le barbecue est annulé ?) et déboires professionnels de chacun (je ne viens pas car je ne veux plus voir vos têtes, jamais) et là ça devient carrément cahotique.

    Moi, en ce moment, c'est le stress. Pas facile de rester polie et conviviale au quotidien quand on se sent chavirer. Je changerais bien de boulot, mais je n'en ai même pas la force. L'autre jour j'attendais un client dans une salle d'attente, et je regardais défiler tous les agents vers la pointeuse située dans l'entrée. La chance, me suis-je dis un instant. En ce moment, je dois choisir entre vivre et dormir.


    Heureusement, j'ai mon petit paradis à moi, caché dans un coin. Un sourire le matin, un thé entre mes mains, et ça repart.


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