• La chance est avec moi ou quoi ?

    Me sentir complètement au-dessus de mon taf > Ca c'est fait, depuis une semaine
    Croire à nouveau en moi > Ca c'est fait, depuis le week-end dernier
    Reprendre contact avec ma soeur au bout d'un an de silence radio réciproque > Ca c'est fait, depuis hier
    Faire accepter à mon patron une demande de formation titrée "La création d'entreprise" (oui j'ai osé) > Ca c'est fait, depuis cet après-midi

    Inaugurer la terrasse d'en bas de l'immeuble avec mon voisin préféré > Ca sera fait, dans moins de 10 minutes.


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  • J'ignore ce que j'ai en ce moment, mais je crois que j'arrive à mieux palper chaque instant.

    C'est une remarque que je me suis faite en me laissant transpercer par la voix tenue et intense de Jay Jay Johanson, vu en concert jeudi dernier dans une micro salle des fêtes de banlieue lyonnaise. J'aimais ça, et j'avais l'impression que le plaisir éprouvé à cet instant T remplissait ma vie en général.

    Ca m'a fait penser à cette belle réplique énoncée à voix basse par Sean Penn dans Harvey Milk : "j'aimerais que ça dure toujours". On ne sait pas s'il parle du bonheur d'avoir une personne chère au bout du fil, en pleine nuit, ou s'il prend conscience que la vie est juste parfaite, pile poil au moment où il le dit. C'est sans doute les deux à la fois.

    Les dernière semaines n'ont pas été très drôles. Entre vie professionnelle absurde, petit coups de déprime, baisse de motivation en tout genre et peut-être aussi tout simplement le besoin de voir certaines personnes trop absentes de ma vie, j'aurais bien aimé me replonger cinq ans en arrière. Lorsque je plaquais tout pour partir vivre une autre vie dans un autre pays.

    Or aujourd'hui, partir n'aurait pas le même sens. Quand on y pense, c'est même trop facile : il y a un moment où partir c'est fuir, et c'est sans fin. Donc pour une fois, je vais rester.

    Je ne me laisserai pas berner par l'avant-crise de la trentaine !


    Ah au fait, mes derniers coups de coeur ciné : Tokyo Sonata et Pelléas et Mélisande. Sans oublier Milk et Welcome, mais ça on en a déjà beaucoup parlé...


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  • Je dois reconnaître que la vie vaut bien la peine d'être vécue !


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  • Mon employeur va de plus en plus mal. Pour pallier la baisse d'activité que son entreprise connaît, il a été contraint vendredi dernier de se séparer d'une de ses salariées. J'imagine combien ce sacrifice a dû peser sur son moral pendant tout le week-end.

    Du coup, pour se consoler, il a acheté du nouveau mobilier. Pour son bureau.

    Pas facile, la vie de patron, en temps de crise.


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  • Quatre jours de cinéma asiatique, de fruits de mer et de super beau temps... Deauville me plaît décidément de plus en plus !

    Cette année nous étions trois à couvrir l'événement, du coup c'était moins la course et moins l'overdose de films. Un vrai bol d'air ! Et la programmation était assez homogène : peu de films qui sortaient du lot, en bien comme en mal. Du moins à mon avis.

    J'ai quand même eu trois coups de coeur :
    - "Breathless" du Coréen Yang Ik-June, que vous voyez ci-dessus en photo. Il a d'ailleurs gagné le Premier prix + le prix de la critique internationale... je suis trop contente !
    - "Trivial matters" du Hongkongais Pang Ho-Cheung, un ensemble diverstissant et émouvant de 7 courts-métrages
    - "My dear enemy" du Coréen Lee Yoon-Ki, un joli film présenté hors compétition qui m'a beaucoup séduite.

    Vous pouvez lire la chronique d'Abus de ciné au jour le jour.

    Il faut maintenant que je mette le paquet sur toutes les critiques que je dois publier. Quel beau festival quand même, dommage qu'il soit si peu médiatisé.


    Crédit photo : Guy Isaac - www.deauvilleasia.com


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