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Dans un quartier chaud de Lyon
- 'Tain mec, j'suis dans la meeeeerde.
- Qu'est-ce t'as vieux ?
- 'Tain sa mèèèèère, j'ai plus de mouchoirs !
- C'est dur ça.
- Alors ? Tu vas y aller à la foire du vin ?
- J'sais pas. C'est un peu le truc où tu sais quand tu arrives mais pas quand tu repars.
- Tu n'imagines pas à quel point j'ai la larme facile.
- Arrête, pas plus que moi.
- Tu veux parier ? J'ai chialé devant un spot publicitaire pour Médecins sans frontières !
- Et moi devant Menteur, menteur avec Jim Carrey !
- Des jumeaux ? T'as pas peur de te tromper ?
- Non. Il suffit que je repère dès le début comment ils sont fringués.
- Ouais, par contre si tu vas à la piscine t'es dans la merde.
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Ma vie parallèle de journaliste ciné se remet en place petit à petit. Après avoir rendu à mon rédac chef les vieilles critiques que je lui devais depuis longtemps (genre des films asiats vus à Deauville en mars... quel débarras !), j'ai repris mon rythme de croisière. En veillant à préserver un équilibre raisonnable entre navets -que je me tape-parce qu'il faut bien-de temps en temps et films d'auteur-qui titillent ma curiosité-et qui sont pas toujours chiants.
Au programme ces jours-ci : la critique de Riparo à tomber (c'est un peu tard, mais j'ai du attendre qu'il sorte car Lyon a très peu de projos pour ce genre de films), un dossier sur Paolo Sorrentino à finaliser (critique de Il Divo + interview du réal + article sur sa filmo) pour la fin d'année, ainsi que quelques films asiats à voir dans le cadre du festival d'Asie expo à Lyon.
Tiens d'ailleurs, je suis un peu la reine des connes sur ce coup-là : j'ai réussi à avoir une accréditation pour toute la durée du festival (la première depuis quatre ans pour Abus de ciné... mais faut voir aussi le cinéma que je lui ai fait au directeur du festival), or je me suis rendue compte juste après que ça tombait en plein dans mes congés...
Je pars à Londres du 6 au 11 novembre pour voir ma meilleure amie.
Bien sûr je suis ravie de partir, mais exit le festival. L'interview de l'acteur d'Old Boy me passe sous le nez (c'est François qui s'en occupera du coup), tout comme les courts-métrages singapouriens, les animations expérimentales...
Enfin bref, tout ça pour en conclure qu'il n'y a pas que le travail dans la vie (je sais, c'est l'évidence même) et qu'elle vaut d'être vécue pour tout un tas de petites choses. Comme ce massage dont je me délecterai d'ici une demi-heure, cette soirée ciné qui se profile juste après et cette jolie nuit couronnée, j'en suis sûre, par plein de beaux rêves.
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C'est un peu le grand virage autour de moi.
Entre ceux qui se trouvent une copine, ceux qui changent de boulot et ceux qui changent d'appart. Il y a aussi ceux qui font les trois en même temps, là c'est carrément du dérapage au frein à main.
Celle qui quitte son mec après 7 ans de vie commune. Puis celle qui n'ose pas.
Celui qui décide de reparler à son père après 10 ans de censure, qui n'en sort pas forcément grandi mais qui, au moins, peut se féliciter d'avoir fait ce qu'il fallait.
Celle qui se sent un peu perdue dans sa grande ville et qui, fatiguée, baisse les bras.
Et moi ? Héhé... Elle ne blogue plus beaucoup, mais elle est toujours bien là !
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- T'es sourde ou quoi ?
- Non, j'ai oublié mes lunettes.
- Euh... et alors ?
- J'ai remarqué que lorsque je n'ai pas mes lunettes, j'entends moins bien.
- Tu dors ?
- Non. Pourquoi ?
- Pour rien. A demain !
- Qu'est-ce que t'as fait de beau cette semaine ?
- J'ai eu un rencard lundi.
- C'est bien loulou !
- Mais c'était trop horriiiible !
- Mince.
- Je suis parti en prétextant que je devais dépanner une voisine qui avait perdu ses clés dans une bouche d'égout !
- Je peux venir au resto avec vous ?
- Non désolée. Ca t'embête pas ?
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En déplaçant mes meubles le week-end dernier (la fête du siècle se préparait), je suis retombée sur cette cassette : "Music for evenings". Elle m'avait été expédiée il y a tout juste un an, en guise de cadeau d'anniversaire, par un parfait inconnu. Pas de signature ni d'adresse d'expéditeur sur l'enveloppe. Enfin en même temps, pas si inconnu que cela puisque il ou elle avait bien eu mon adresse quelque part.
Donc je suis retombée sur cette cassette, restée inécoutée jusqu'à aujourd'hui, faute de matos adapté.
Ben oui, je ne sais pas vous, mais moi je n'ai plus de lecteur cassette depuis des années.
A priori, si j'en crois la feuille manuscrite qui était jointe, il s'agit d'une compilation de chansons bien cool et bien lounge, genre ce que j'écoutais il y a une dizaine d'années à ma période Otis Redding et autre Barry White. Plusieurs amis encore équipés de lecteur cassette m'ont proposé de l'écouter chez eux, histoire de lever le suspense : y aurait-il un message vocal du type "joyeux anniversaire sylviette" ou "rendez-vous le 20 octobre 2007 à l'Indiana de la place de la Bastille" ?
Mais bizarrement je traîne un peu du pied. J'aime l'idée que le mystère ne soit jamais levé.
(Il y en a un ou une qui doit être vert s'il me lit)
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