Bon et bien... j'ai vraiment eu chaud !
Moi qui ai toujours la bonne blagounette bien placée, on ne peut pas
dire que je me suis beaucoup amusée ces derniers temps. Mes amis n'ont
pas l'habitude de me voir en crise. Donc évidemment, quand je disparais
pendant quelques temps, ils croient que j'ai mieux à faire.
S'ils savaient.
Tout cela est lié à ma vie professionnelle bien sûr, qui est aussi à
chier que ma vie perso pourrait être passionnante. Si la première ne
venait pas bouffer la deuxième. Ces derniers jours ont été les pires
depuis que j'habite Lyon. J'ai l'impression d'être passée sous un
rouleau-compresseur, comme au lendemain d'un week-end en famille.
En tout cas, cette récente et pénible expérience m'apprend une chose : à
30 ans (presque), on croit avoir de la bouteille et tout savoir sur ses limites, sa résistance à
la pression, sa gestion du stress, soi-même. Et bien non ! On n'est
jamais, JAMAIS, au bout de ses peines !
Ah lala, une vie bien passionnante que celle-là !
L'ennui avec ma
sensibilité, c'est qu'un incident de ce genre balaye tout ce qu'il y a
eu de bon avant : ma conférence de presse avec Paolo Sorrentino (le
réal italien de Il Divo),
des bonnes petites soirées contre-la-soif avec mes amies, une rencontre
même, avec quelqu'un qui lisait dans les pensées (avez-vous vu Ce que veulent les femmes avec Mel Gibson ?).
Maintenant que la tempête est terminée, je devrais pouvoir ré-alimenter
ma rubrique verbatim avec les quelques âneries notées récemment dans
mon carnet. Parce que même quand je vais mal, je n'ai pas les oreilles
dans mes poches. Les gens autour de moi continuent de m'abreuver de ces
petites phrases, souvent des idioties, parfois des traits de génie, mais qui systématiquement me redonnent le sourire .
Allez la prochaine fois je t'accompagne à l'école et j'irai grondé la maitresse qui te donne trop de devoirs... Allez sèche tes larmes, tonton Loïc fera deux trois anneries pour te faire sourire. Bref, plus sérieusement, j'espère que ca va mieux pour toi.