• Je sais, j'avais dit pas de post pendant les vacances... Mais vu que je repasse toujours par chez moi entre deux trips, mon Mac me fait du pied et je ne peux pas lui résister.

    Après une journée passée à Arles, je feuillète le livre rétrospective que j'ai acheté et réalise avec effroi qu'on en est déjà à la 39e édition des rencontres de la photographie. Comment ai-je fait pour passer à côté à chaque fois ?

    J'ai été séduite par le charme de la ville et la gentillesse de ses habitants. C'est petit, mignon tout plein. Côté photo, l'énooorme programme était judicieusement réparti entre le centre-ville, avec ses lieux emprunts d'histoire, et le parc des ateliers, bien roots et bien destroy comme on aime. Je craignais une prédominance de la photo de mode, la parrain de l'année étant Christian Lacroix himself, or les genre et thèmes étaient aussi variés que possible : du très beau, du social, du photo reportage (incontournable il faut bien l'avouer), de la pub, du trash, du politique, du contestataire.

    J'ai remarqué la présence de nombreux photographes italiens, et certains dont j'avais déjà pu admirer le travail il y a quelques années à Rome. Et puis des grosses pointures, comme Richard Avedon, Peter Lindbergh, Grégoire Alexandre et Paolo Roversi, qui ne sont pas connus pour rien.

    J'ai eu un vrai coup de coeur pour le travail de Françoise Huguier , une Française qui a expérimenté pendant plusieurs mois la vie dans un appartement communautaire de Saint Pétersbourg, et qui en a fait une reconstitution à taille réelle (avec cloisons, portes, et tout et tout) agrémentée de photos retranscrivant l'intimité de ses occupants.
    J'ai aussi beaucoup aimé les portrait à la Velasquez de Pierre Gonnord , vraiment fascinants, le reportage de Grégoire Korganow sur les femmes de détenus (ça m'a émue aux larmes), ainsi que les photos de mode façon conte de fée réalisées par Tim Walker (l'ancien assistant de Richard Avedon).

    Je ne pense pas exagérer en disant que j'ai vraiment pris mon pied. En même temps, je me dis que c'était peut-être un peu trop d'un coup, toutes ces expos. Au parc des ateliers notamment, je me suis pris une dizaine de claques d'affilée, tant le travail présenté était courageux, esthétiquement marqué, destabilisant.


    Pour finir, quelques photos de la journée.


    2 commentaires


  • - Toi aussi tu rougis quand tu bois de l'alcool ?
    - Grave ! Ca me donne carrément des plaques.
    - Ah... Je croyais être un cas isolé.
    - Tu plaisantes ! Tu as toute l'Asie derrière toi !

    - Tiens, un cheval !
    - Sorry ?
    - Qu'est-ce qu'il fait là parmi les vaches ?
    - Ben... c'est une vache aussi !
    - ...
    - Ah ces filles de la ville.

    - Quand je pense qu'elle est la seule de notre promo à avoir réussi le concours.
    - Elle était un peu pistonnée quand même.
    - C'est clair. Tout ça pour finir sur Radio Normandie !

    - J'ai le visage qui pique.
    - Qu'est-ce qu t'arrive ? Une allergie ?
    - Non. Je n'aurais jamais dû enfoncer ma tête dans la pelouse du jardin.


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  • Ce petit trip dans la campagne anglaise m'a fait un bien fou. Comme quoi. J'ai beau revendiquer mon aliénation citadine, je ne rechigne jamais à plonger ma tête dans la première pelouse fraîche qui me passe sous la main.

    J'ai aussi trouvé que les Anglais étaient charmants. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis !

    Quand je pense que ma meilleur amie va peut-être signer pour la vie.

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