• Il faut croire que j'en redemande

    J'enchaîne les nocturnes au bureau depuis quelques semaines. Je termine rarement avant 20h, et le plus souvent vers 22h, ce qui réduit considérablement mon éventail de loisirs après le travail.

    Mais ce soir, pour une fois, j'ai fini à 19h. J'ai même voulu fêter ça en rejoignant le grand Chinois à une dégustation de vin chez un caviste de Montplaisir.

    Les deux brochures que je devais boucler dans la soirée étaient finalisées par la graphiste, prêtes pour la présentation en clientèle de demain. La tâche avait été ardue, j'ai cru qu'on n'y serait jamais arrivées ! Mais à force de concentration, de persérance et surtout de rigueur, j'ai enfin obtenu le résultat recherché.

    Avant de partir, par excès de zèle, j'ai voulu apporter une dernière modification directement sur le fichier. Pour moi c'est un jeu d'enfant, pas besoin d'être une experte pour faire des retouches mineures en pao.

    Et là fausse manip, tout le dossier est passé à la corbeille.

    En voyant apparaître les fichiers deux fois sur le bureau, j'ai cru qu'ils avaient été dupliqués par erreur. Il s'agissait en fait d'une simple erreur d'affichage. J'ai appelé la DA pour lui demander de me récupérer la sauvegarde, et là elle m'a expliqué que c'était impossible : tout fichier glissé du serveur commun à la corbeille est définitivement supprimé !

    Je suis devenue blême. La graphiste avait travaillé toute la journée pour que les maquettes soient présentables dans les temps, et moi j'ai tout fait disparaître d'un seul click. Il ne restait absolument plus rien : aucune sauvegarde antérieure, ni les imports, pas même un bout de d'essai. Et là vous vous dites que je suis décidément la reine du monde.

    Je me voyais déjà passer toute la nuit à essayer de rattrapper le coche à coups de bidouilles et de rafistolage. Parce que je sais peut-être déplacer un bloc, mais pas remonter deux maquettes de six pages.
    Heureusement, une collègue graphiste qui traînait encore dans les parages a eu pitié de moi et a accepté de s'y coller. Je me suis félicitée de l'avoir invitée à l'apéro quelques jours plus tôt. Il a fallu reconstituer de mémoire les maquettes disparues et les restituer sur écran, avec les bons textes et les bonnes photos. Ce travail de reproduction digne des plus grands plagieurs a duré pendant trois heures, un temps record vu la quantité de travail que cela représentait. Nous avions tellement faim que j'ai du commander une pizza.

    Encore une soirée où je rentre du boulot à minuit. Il faut croire que j'aime ça.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 20 Avril 2007 à 00:08
    erf
    mon pauvre grand chinois :x
    2
    Vendredi 20 Avril 2007 à 03:24
    aie aie...
    et beh... t'as de la chance d'avoir une collegue comme ca! On n'a pas idée à quel point c'est puissant un click...
    3
    th0.
    Vendredi 20 Avril 2007 à 15:02
    titanic v 2.0
    C'est un enfer karmique tout ca : + je bosse, moins j'ai le temps de sortir pour me changer les idees ou pour me reposer, donc + je fatigue et + je risque de faire des boulettes. Il faut prendre des vacances mam' zele !!!
    4
    Vendredi 20 Avril 2007 à 17:01
    Boire, à boire!
    http://www.doodle.ch/dpJhxSVHQk88
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