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J'ai été invitée au mariage d'une amie de la fac. A l'époque nous formions un petit groupe qui se suivait d'année en année, au fil des concours, unis par le sentiment d'être non pas des intellectuels mais des gros chanceux de la vie.
Aujourd'hui, malgré la distance et la vie bien remplie des uns et des autres (sentimentalement surtout), le groupe s'obstine à garder le contact et à se retrouver trois ou quatre fois par an.
Quand elle nous a dit qu'elle allait se marier, cela nous a semblé à la fois prévisible et extraordinaire. Nous nous connaissons depuis 10 ans, nous nous connaissons bien, et nous n'avons pas changé. Mais alors pas du tout ! Gaëlle a toujours l'air d'avoir 17 ans, Yoann d'en avoir 40.
En assistant à la cérémonie civile, j'étais planquée derrière un membre de la famille pour qu'on ne me voit pas pleurnicher. Je suis une madeleine, une vraie gonzesse. Quand les gens ont l'air heureux, et bien ça me rend heureuse. C'est con hein ? C'est plus apaisant que de les envier. Je n'arrêtais pas de penser que ce qui arrivait à cette amie était bien normal : finalement l'amour ça se mérite, ça ne tombe pas comme ça du ciel.
Rassurez-vous, toutes ces bonnes considérations ne m'ont pas empêchée de faire la débile pendant tout le week-end. J'ai picolé comme un trou (pratique d'avoir sa chambre à 12 mètres de la salle des fêtes), bousculé les filles pour chopper le bouquet de la mariée (au fait, c'est moi la prochaine), passé mon temps à parier sur les liens de parentés des invités et à mater le petit frère du marié (bien trop jeune pour moi).
D'ailleurs il se pourrait bien que la grande histoire commence aussi pour moi ! Quelques changements se profilent dans ma vie, rien de bien spectaculaire, mais quand même.
Et comme dit Oliver, "si 2007 était l'année de la mononucléose, 2008 sera celle de l'apothéose".
12 commentaires -
Thomas, hier soir, en transférant ses photos de vacances de son appareil vers son ordinateur.
" Merde alors. Elles sont aussi floues que ma mémoire !"
C'est dommage de ne pas se rappeler ses vacances. Moi je me souviens parfaitement des miennes.
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C'est la première fois qu'il y a autant de célibataires dans mon entourage.
Il semblerait que l'année 2007 soit l'année de la rupture, je connais au moins cinq ou six personnes qui ont largué ou se sont fait largués.
En ce qui me concerne, cela fait maintenant un an que je suis seule, et je m'étonne moi-même de ne pas avoir souffert plus que cela de la situation. Depuis que je suis à Lyon, j'ai même eu beaucoup de plaisir à sortir avec des couples d'amis et à entendre les peines de coeur des uns et des autres. J'ai ainsi fait de mon célibat une liberté et non un poids.
Or aujourd'hui, je n'avais plus cette exclusivité. Mardi et mercredi soir, j'étais entourée de quatre potes plus ou moins fraîchement "libérés" (dans le sens où ils étaient à l'initiative de la rupture) et j'avais envie de monter sur la table pour gueuler : "Mais enfin vous avez perdu la raison ! C'est moi LA célibataire ! Laissez-moi au moins ce privilège !".
Non sérieusement, la dernière fois que j'ai fait une soirée de célibataires avec des mecs, c'était il y a dix ans. Alors s'il y en a encore qui croient qu'à 30 piges le marché se réduit, ceux-là peuvent dormir tranquilles.
9 commentaires -
- C'est comme le stade anal chez l'enfant.
- Le stade quoi ?
- Le stade anal, quand les gosses se retiennent sur leur pot.
- Le stade QUOI ?
- An-na-leeuuuu ! Tu connais pas les annales du bac ?
- Ah ok !
- Et tu penses quoi des Lyonnais ?
- Ca va, ça va.
- Au début tout le monde me mettait en garde. Il paraît qu'ils sont froids, fermés, un peu condescendants.
- Nan nan, je ne trouve pas. Ils ont peut-être un peu de mal à franchir les remparts de l'amusement.
- Les... quoi ?
- Ils l'ont choisi pour son physique, c'est évident.
- Comment ça pour son physique ?
- Ben oui. Dans ce genre de métier, c'est l'apparence qui compte.
- Non.
- Tu as une meilleure idée ?
- C'est l'intégrité et la loyauté !
- (rires)
- Hey les amoureux, je vous prépare une chambre à l'étage si vous voulez !
- Deux, s'il-te-plaît !
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