• Jeudi après-midi j'avais un peu de temps libre. J'ai alors décidé de faire un peu d'espionnage industriel à Lyon.

    Mon client principal est un promoteur immobilier, et il me tardait d'aller voir ce que font les concurrents pour mieux travailler. Je me suis donc tracé un parcours à travers la ville avant d'enfourcher un vélo. L'objectif était de voir un maximum de chantiers, d'observer les dispositifs de communication déployés et de bien m'en imprégner, de prendre des photos et d'alimenter ainsi le fond de veille concurrentielle de l'agence.

    Résultat : j'ai pédalé toute l'après-midi et je me suis réconciliée avec Lyon.

    Il faut dire que depuis quelques temps je pétais les plombs, écrasée par la sensation d'être enfermée dans une ville trop petite pour moi. Or cette promenade au soleil, l'esprit tranquille et le coeur léger, m'a plongée dans une joie telle que j'en ai oublié toutes mes petites aigreurs.

    Je suis donc regonflée à bloc, hyper motivée pour conquérir la ville et prête à voir les choses du bon côté. Bon, il est vrai que l'absence de mon boss toute la semaine a légèrement contribué à me sortir la tête de l'eau ;-))

    En tout cas il ne faut pas grand chose pour relancer le cercle vertueux du positivisme et de l'auto-stimulation. Je suis décidément mon meilleur coach.

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  • Ce week-end m'a vraiment fait du bien. J'ai retrouvé les personnes que j'aime et mes lieux préférés. J'ai aussi pris ma dose d'expos en tout genre, pour palier ma frustration culturelle accumulée depuis quelques semaines.

    Je ne dis pas qu'à Lyon il n'y a rien (il y a beaucoup de choses au contraire), or ce n'est pas encore assez pour ma grande soif. Et puis c'est aussi psychologique tout ça : j'aime l'idée de manquer de temps pour tout faire.

    Je racontais ce midi, à mes collègues du studio de création, mon escapade au Palais de Tokyo. Je l'ai beaucoup fréquenté lorsque j'habitais à Paris, j'ai toujours été fan. Or quand j'y suis retournée, hier, j'ai eu comme un blocage : je ne me sentais plus vraiment à ma place. Il y avait beaucoup de monde, comme jamais, et surtout des couples trendy avec leurs enfants. Tout le monde habillé au Comptoir des cotonniers ou chez Zadig et Voltaire.

    J'ai alors réalisé que j'étais perdue au milieu d'un monde oscillant entre la bobattitude et la tendance 16e, deux univers il est vrai assez éloignés du mien.

    Je devais avoir l'air indigné ou choqué pour que l'une de mes collègues en conclue que je m'étais "provincialisée".

    Et oui, provincialisée.

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