Cette expo était une bien jolie surprise.
Je suis d'ordinaire plutôt branchée photo, mais je ne désespère jamais de m'émouvoir devant de l'art plus conceptuel. François Curlet, c'est l'oeuvre-objet, la dérision des codes de la consommation, la reconstitution d'univers improbables mais pourtant si évidents (cf. le chaquarium, une immense salle en verre abritant un chat angora).
J'ai observé tout cela avec beaucoup de légèreté, parce que c'est souvent plein d'humour et de bonnes trouvailles, sans être particulièrement profond.
Puis j'ai été comme happée par une forte lumière blanche, dans une salle du fond. C'était une salle toute blanche, sur-éclairée, au milieu de laquelle planait deux objets non identifiés. C'était assez troublant, j'avais l'impression d'être dans un rêve. J'avais la chair de poule, et j'ignorais pourquoi.
A part ça l'endroit est sympa et grand, contrairement aux apparences. Je suis bête de ne pas être venue avant.