• Nouvelles (vraies) résolutions pour cette 28e année

    1. Manger 5 fruits et légumes par jour

    2. Boire plus d'eau (surtout dans mon cas, paraît-il, vu que je suis balance...)

    3. Adopter un rythme de vie plus sain de façon générale

    4. Me décider une bonne fois pour toutes à lutter contre le stress (parce que là, mine de rien, je suis au bord de la crise de nerfs)

    5. Me rabibocher avec ma famille (et oui, j'ai une soeur et des parents ! j'en parle jamais pas vrai ?)

    6. Mener à terme ce que j'entreprends. Et c'est peut-être ça le vrai défi de l'année.


  • Commentaires

    1
    Romain
    Mardi 16 Octobre 2007 à 05:04
    Au cas ou tu n'as pas eu mon mail
    Joyeux anniversaire Sylvia.! Bisous Romain
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    2
    sylviette
    Mardi 16 Octobre 2007 à 09:00
    merci Romain
    smack
    3
    Titou
    Mardi 16 Octobre 2007 à 20:49
    On ne se connait pas
    mais joyeux anniversaire !!!!
    4
    Romain
    Mercredi 17 Octobre 2007 à 18:05
    ;-)
    Merci!
    5
    David Speranski
    Jeudi 18 Octobre 2007 à 00:35
    Life on Mars
    A l'origine, je souhaitais davantage vous écrire un mail et puis je me suis aperçu que ce blog n'offrait malheureusement pas cette fonctionnalité, contrairement au blog romain. Alors je me suis dit " tant pis" et j'ai vite décidé d'écrire un mail à la place d'un commentaire. Il faut souvent faire flèche de tout bois dans la vie et ce n'est pas sûrement pas vous, fervente adepte du système D qui allez me blâmer. J'avoue que je suis tombé quasiment par hasard hier soir sur votre page en voguant sur Internet. Je ne savais trop guère ce que je cherchais, une voix nouvelle, un ton inattendu, une présence secrète. J'ai commencé à lire un peu dans le désordre "Partie" puis j'ai trouvé cela si prenant que j'ai tout repris depuis le début: les 68 billets y sont tous passés puis les 232 de "il y a des jours comme ça". Quand j'ai pu enfin terminer, il était bien au-delà de minuit. Etrange impression de découvrir presque l'âme de quelqu'un à coeur ouvert, âme que vous nous dévoilez avec tant de courage, de gentillesse et de générosité. Autant le dire, l'écriture révèle souvent les gens et là, pas une once de méchanceté, simplement une ironie de bon aloi, mais une bienveillance et une rare compréhension de l'être humain, de ses forces et de ses faiblesses. Guère d'apitoiement mais une vaillance même dans les pires moments, un sens de l'autodérision qui vous sauvera toujours de tout. Je n'ai passé qu'une semaine de vacances à Rome il y a quelques années et pourtant en lisant, toute l'atsmophère me revenait, presque aussi les odeurs de cuisine, de pâtes et de sauce, les mobylettes intempestives, les apostrophes sonores, le côté populaire, ce folklore bien retranscrit dans certains films de Fellini. Je suis souvent parti à l'étranger et pas mal en Italie (Rome, Venise, Florence)mais je ne suis jamais resté plus de deux semaines (si, une fois un mois en Asie). Je vous envie d'avoir osé, d'avoir au moins une fois largué les amarres. A priori le bilan ne semble pas positif puisque vous avez fini par revenir mais en fait c'est faux, bien au contraire que de beaux souvenirs, quel vécu indicible, quelle chance inouie d'avoir connu l'Avventura... Le pire c'est qu'en lisant tout cela, on s'attache vraiment à vous, on s'émeut même parfois de vos moments de blues, on s'enthousiasme quand vous pensez avoir trouvé une belle situation, on est mélancolique lorsque vous comprenez qu'il est préférable de rentrer. On finit par connaître vos petites marottes: le cinéma d'auteur (ah Eternal sunshine, si drôle la première fois, si déprimant la deuxième) le rock indépendant, la photo, surtout la photo,dont beaucoup de très réussies, comme quoi on a l'oeil ou on ne l'a pas; On se surprend à partager des goûts communs, on s'étonne de voir ainsi un joli fantôme bienveillant du monde virtuel nous précéder ou nous suivre dans nos découvertes artistiques et existentielles. On se souvient être allé voir trois fois Keren Ann dans trois salles différentes. On sait l'impression que cela donne d'aller voir ses parents et d'avoir peur de mortellement s'ennuyer, même si ce n'était pas dans l'Yonne!On se rappelle avoir aussi été premier de sa classe et que, même si on gagne plutôt bien sa vie, on n'a peut-être pas encore complètement concrétisé les espoirs que nos amis avaient transférés sur nous. On se dit aussi qu'il n'est pas trop tard pour enfin réaliser, sinon de grandes choses, du moins quelque chose dont on pourrait être enfin fier. On se remémore des choses drôles, des coincidences inouies, des émotions qui font qu'on a envie de relire bien des textes une fois terminés. La confession du père est ainsi un moment très fort qui nous cloue à la chaise, d'une rare vérité. Comment quelqu'un qui ne l'avait jamais fait, par pudeur, par orgueil, accepte un jour de se raconter, de fendre l'armure et change ainsi définitivement d'image aux yeux de sa fille. Le jour aussi où on ne s'est pas réveillé pour son boulot,c'est très bien raconté, une grande expérience partagée par tous ceux qui oublient de régler leur réveil! Comment retrouver un boulot en postulant par hasard à Lyon? Simple comme bonjour, le destin, la bonne étoile protège les belles âmes. La solitude qui peut être créatrice quand elle est liberté et non assujettissement. Ah le fameux top five de Miss Sylviette où je retiendrai surtout Radiohead dont je ne comprends toujours pas comment certains ne peuvent pas réaliser qu'il s'agit du groupe fondamental de notre époque. En passant, un post qui ferait la critique, titre par titre, de l'album "In rainbows", uniquement téléchargeable sur Internet, serait une idée géniale!(formidable que je l'ai eue!)Les films aussi avec "Blow up" d'Antonioni, le film absolu sur le photographe et le regard sur le monde, et l'étrange remords rétrospectif sur "My own private Idaho" où vous confessez en petits caractères que ce film a été à l'origine de votre curiosité pour les grandes passions homosexuelles (j'avoue qu'on aurait aimé en savoir plus mais un voile pudique est soudain tombé puisque le sujet n'est plus jamais réapparu). Sans être le moins du monde homosexuel, cela me renvoyait ainsi à ma fascination pour "A la recherche du temps perdu" et pour des écrivains comme Cocteau, Oscar Wilde, et pour l'intime souffrance de la marginalité. J'ai aimé trouver autant d'échos qui ne sont pourtant sans doute que des coincidences mais la vie est faite de coincidences; quand on essaie de la programmer, tout s'écroule comme un château de sable. L'écriture est ainsi un phénomène bizarre, un immense miroir qui vous est tendu et où on se noie pour mieux se retrouver. J'écris sur ce dont je me souviens, d'aussi loin que je vienne. Et je me souviens de vous effectuant tous les travaux possibles et imaginables, traductrice, serveuse, institutrice, responsable de com, etc. On se dit qu'on ne vit qu'une fois et que vous aurez vécu un peu plus que nous. Même et surtout à Lyon, avec vos découvertes de la ville et vos apéritifs de bloggers, voire le début de la gloire (article dans le Marie-Claire régional quand même!)vous continuez à nous charmer avec une vie au quotidien, entre boulot très prenant (j'ai vécu aussi et je continue parfois les départs du boulot au-delà de 19h et surtout je me souviens très bien un soir de la mauvaise manipulation informatique qui m'a fait perdre trois heures pour refaire un travail sur lequel j'avais passé la journée!), les soirées et les nuits passées à mater des dvds jusqu'à pas d'heure (c'est vrai que la connaissance cinéphilique atteint ici des sommets)et les activités associatives où parfois on se sent un peu imposteur (très drôle d'ailleurs aussi les 5 choses inavouables). Imposteurs, on l'est tous un peu, rassurez-vous. Très juste aussi le fait d'avoir rassuré en souriant une future collègue avant son entretien d'embauche, alors que votre intériorité était fortement contrariée, l'extérieur a su se montrer accueillant pour l'inconnue. Un peu ma vie, votre vie, notre vie à tous. Où les sentiments ne savent parfois dire leur nom, où le réalisme trop lucide stoppe des histoires sans lendemain, où l'espoir renaît avec la lumière d'un nouveau matin. J'ai aimé tout cela, ces quelques heures passées avec vous par procuration et je tenais à vous le dire. Aujourd'hui, panne d'Internet, manque d'inspiration, nouvelles activités trop prenantes, ou amoureux potentiel, vous n'êtes plus aussi présente durant ce mois d'octobre. Ce n'est pas très grave mais il fallait vous dire que votre blog dépourvu de toute prétention et écrit en toute simplicité manifeste une jolie présence au monde et peut servir à montrer la voie (quel mot, je sais!) à un certain nombre de personnes. Les rassurer, les consoler, les faire rire, les émouvoir, avec une belle franchise parfois et une pudeur émouvante souvent. Plusieurs fois, en vous lisant, j'ai regretté de ne pas avoir écrit moi-même de cette façon. Cependant, ne nous leurrons pas, je n'ai guère de choses à raconter, sinon dans le domaine de la fiction et dans ce cas, nous sortons de la vocation un peu documentaire et autobiographique du blog. Et puis je n'ai pas votre talent, le charme assez unique qui vous permet de raconter les choses en toute ingénuité, et donc franchement qui aurait lu mes tribulations tragi-comiques? Surtout en étant un garçon, peu de gens et peut-être même pas vous, malheureusement. Ah oui, avant que je n'oublie, joyeux anniversaire, évidemment. Il se fait tard. Je dois vous quitter. J'espère à bientôt, quelque part, ailleurs ou ici, on ne sait jamais... "Je pourrais bien brûler les preuves Trier les pages de mon passé Prendre un bassin ou même un fleuve Pour abonder le peu que j'ai Je pourrais bien brouiller les pistes Changer cent mille fois de visage Rayer mon nom de toutes les listes Et m'effacer du paysage Où vais-je? A présent que n'ai-je? Ma mémoire s'enivre Tu cherches tellement à me suivre A travers le vent"
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