• Courtoisement sollicitée par Glooze, blogueur que je rencontrerai certainement à la prochaine soirée Lyon-blog, je vais me prêter au jeu des cinq secrets insoupçonnés. Le but est d'offrir cinq révélations croustillantes sur son propre compte, puis d'inviter cinq personnes à faire de même sur leur blog. Chaud devant !

    1. Je suis une impostrice, voire une manipulatrice. Je ne sais rien faire, mon bagage culturel est limité et je fais parfois des fautes de français, mais j'ai toujours réussi à me faire respecter professionnellement grâce à de jolies pirouettes. Aussi bien dans les emplois liés à ma formation que dans les métiers les plus improbables. Je ne dis pas ça pour me la jouer, c'est juste la réalité. Sur mon CV, je mets "forte capacité d'adaptation".

    2. J'ai la larme facile. Que quelqu'un me parle mal ou porte des accusations sur moi et je me mets à pleurer. Qu'un enfant dans le besoin m'adresse un sourire et je chiale. Au cinéma n'en parlons pas, c'est le déluge presque à chaque fois. C'est bien simple, je suis une machine à chouiner et j'aime ça ! Même le "Menteur Menteur" avec Jim Carrey m'a arraché une larme à la fin.

    3. Je n'ai pas vomi depuis l'âge de 12 ans. J'ai pourtant eu des gastros, mangé des cochonneries et pris des cuites... pas un seul dégueuli en 15 ans ! Je dois avoir l'estomac solide. Intéressant n'est-ce pas ?

    4. J'ai peur de l'eau et du vide. C'est pour cela que je reste plus souvent sur la plage à bronzer que dans la mer à nager, que je ne plonge jamais la tête la première et que je ne m'inscris pas à des stages de voile. C'est aussi pour cela que je ne vais pas sur mon balcon, que je ne monterai plus jamais sur la grande roue et que je contourne toujours les grilles de métro au sol. Quand je pense que j'ai du sauter d'un rocher de 12 mètres de haut à 17 ans lors d'une rando de canyoning.

    5. Je parle toute seule, continuellement. En prenant ma douche, au bureau devant mon mac (ma collègue est habituée), sur le trajet pour rentrer chez moi. Le pire, c'est en sortant du ciné ou du théâtre. C'est sans doute parce que je suis une grande solitaire, mais ça c'est peut-être un sixième point.

    Alors, satisfaits ? Ce petit jeu a l'air de bien plaire dans la blogosphère lyonnaise. Qui n'a pas encore participé ? Je désigne Kitof, Chris, Loïc, Monsieur Patate et... Jane !

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  • Je ne le referai pas : rentrer en vélo après avoir bu deux verres de vin.

    Je suis sortie du resto en pleine forme, mais après cinq minutes de pédalagae forcené (la roue devait être légèrement voilée), j'ai quasiment dû ramper pour gagner mon appartement. La faute à l'effort physique, qui a fait accéléré mon flux sanguin et propulsé mon taux d'alcoolémie au niveau des étoiles...

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  • Cet après-midi, en arrivant dans le bureau d'un collègue.

    "Sylviette tu me fais halluciner... Comme peux-tu aussi zen ? Le boss casse tes dossiers en réunion et ça ne te touche même pas ?"

    Que voulez-vous que ça me fasse ? Il n'y a pas mort d'homme.
    N'empêche, c'est fou comme la vie est plus douce quand on sait mettre son orgueil de côté. Merci Lyon pour la leçon !

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  • Et un moment d'extase en plus...

    Je connais très peu d'oeuvres de Fassbinder. J'ai vu Querelle, le dernier film qu'il a réalisé avant de mourir, et un ou deux autres opus expérimentaux décortiqués en cour d'allemand à la fac.

    Lorsque j'ai été voir l'une de ses pièces les plus connues cet après-midi au théâtre de Villeurbanne, je me suis régalée.

    Petra von Kant, styliste que la gloire a rendu froide et méprisante, en a gros sur le coeur. Les choses simples n'existent pas et sa vie sentimentale s'est soldé par de sordides échecs. Or elle rencontre une jeune femme d'origine modeste qui va devenir son modèle et son égérie. Elle s'en éprend mais, ne parvenant pas à la soumettre, perd pied et se met à sombrer dans le désespoir.

    Pas très gai, mais le texte est d'une telle intensité que j'ai été littéralement scotchée sur mon fauteuil. La scénographie et la mise en scène, très inspirées du cinéma, plongent le spectateur dans un univers onirique à la fois esthétique et sensible. J'en avais la chair de poule ! Et Laura Marinoni, bon sang, quelle actrice ! Heureusement que je comprends l'italien et que je n'avais pas à zyeuter les surtitrage, ainsi je n'ai pas loupé une miette de son interprétation.

    A chaque expérience de ce type, je réalise à quel point le métier d'acteur de théâtre est risqué. On s'expose, on se donne tout entier et on se met en péril, tant physiquement que psychologiquement.



    Photo : Teatro stabile di Catania

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  • Je n'ai pas été très bavarde cette semaine. Pas grand chose à dire, et surtout peu de temps pour le dire !

    J'ai travaillé dur,
    essuyé quelques échecs,
    conquis des belles victoires aussi,
    matté des films dans mon lit,
    passé quelques belles soirées dans les bars lyonnais,
    changé le look de mon blog,
    passé zéro coups de fil,
    mangé le même riz cantonnais trois midis de suite,
    souri à un bel inconnu en vélo'v (facile quand on se croise, 3 secondes d'exposition),
    fait de pures affaires aux soldes,

    bref, une semaine comme tant d'autres.

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