• J'ai revu High Fidelity récemment. A défaut d'être un chef d'oeuvre, ce petit film anglais est pour moi un très bon divertissement plein de sensibilité et de jolis dialogues, avec une bande son vraiment géniale.

    J'ai aussi lu le bouquin, à croire que je suis fan.

    Le protagonniste, musicophile, passe son temps à résumer sa vie à travers des classements : le top 5 de ses ruptures amoureuses, le top 5 des choses les plus horribles qu'il a faites, le top 5 des métiers qu'ils aurait aimer faire...

    Puis il y a le top 5 musical, celui qui mine de rien marque les moments forts de notre vie.

    Mon top 5 à moi :

    1) Radio Head - Creep
    En fait je suis folle de tout leur répertoire. Creep est selon moi l'une des plus belles, mais il y en a plein d'autres titres que j'aurais pu citer à la place.


    2) Paul Mac Cartney - This never happened before
    Je l'ai découverte récemment dans un film. C'est con mais j'ai complétement flashé, cette chanson me rend dingue. C'est mon côté romantique bien caché.


    3) Who made who - Space for rent
    C'est ma chanson de Rome. Je découvrais Who made who que j'écoutais tous les jours comme une folle furieuse dans le bus pour aller bosser. Un jour je suis passée devant le Colisée au moment où la musique a amorcé son ralentissement de fin. Ce que je voyais collait tellement parfaitement avec ce que j'entendais que j'en ai eu la chair de poule.


    4) Alan Braxe - Intro
    Entendu pour la première fois à Lyon en 2000 puis dansé des milliards de fois partout ailleurs, ce tube de la dance est un vrai clin d'oeil aux soirées en boîte entre copines. J'adoooore !


    5) Gun's N Roses - Sweet child of mine
    Ma chanson phare au collège, c'est la seule et unique fois où j'ai été fan d'un groupe. En fait ça me rappelle un peu mon adolescence et ma période hardos aujourd'hui révolue.

    Pour la hiérarchisation je ne suis pas sûre à 100%. J'ai essayé de ne pas négliger les chansons qui m'ont fait vibrer il y a longtemps, mais peut-être que demain je me réveillerai en pensant "mais quelle idiote, et Otis Redding dans tout ça ?!??".



    Votre top 5 à vous ?


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  • J'ai été voir Keren Ann en concert à Gerland. Lorsque j'ai vu que les places étaient en vente à 20 euros, je n'ai pas hésité. C'était tellement spontané que je n'ai même pas pensé à proposer à qui que ce soit. De toutes façons je ne connais personne qui pourrait être intéressé par une chanteuse à peine connue à Lyon, et dont le style musical n'est ni vraiment du rock, ni vraiment de la pop.

    Ceci dit je n'ai pas vraiment demandé. Au fond j'avais envie d'y aller toute seule.

    Lorsque je suis arrivée dans la salle, j'ai senti qu'on me regardait de tous les côtés. Il faut croire qu'une nana seule à un concert, ça se remarque plus à Lyon qu'à Paris. Je commence à m'y habituer, mais c'est quand même un peu chiant.

    Après une première partie plutôt moyenne, Keren Ann est apparue telle un ange sur scène. J'ai été immédiatement transportée, et ce jusqu'à la fin du concert. Sauf que devant moi il y avait un couple qui n'arrêtait pas de parler en gueulant. Derrière moi, un couple enlacé me soufflait dans le dos. Et à ma droite, un autre couple en pleine passion fusionnelle oscillait
    langoureusement.

    J'avoue que c'était bien lourd. Les gens amoureux se croient souvent seuls au monde, ils ne sentent même pas qu'il écrasent votre pied ou qu'ils renversent leur bière sur votre sac. OK, mon discours fait un peu rabat-joie, mais je crois qu'au fond j'étais bien contente d'être seule. Je pouvais apprécier la musique sereinement, sans avoir à ma coller à mon homme pour ne faire plus qu'un, dans une salle de concert
    à 34 degrés.

    En rentrant chez moi, dans le métro, je me suis dit que j'avais de la chance de bien vivre mon célibat. Et je sais d'où me vient cette tranquillité : je préfère MILLE FOIS être seule que mal accompagnée.


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  • Conversation entre filles ce midi, sur un bout de canapé, au moment du café.

    - Imagine un peu : hier soir j'étais allongée sur mon lit avec l'ordi ouvert pour matter un film, j'ai voulu me relever pour saisir un truc sur la commode et j'ai senti que mes bourrelets me gênaient pour me pencher.
    - Arrête. T'exagère un peu là.
    - Je t'assure ! Je me dégoute : depuis quelque temps j'ai l'air d'un vrai rondin sur pattes !
    - Oh ! Quand même pas...
    - Pourtant j'ai vraiment fait des efforts côté bouffe : je mange moins et moins mal, genre brocolis à la vapeur et concombres au citron.
    - Ouais mais bon, peut-être qu'il faut faire des efforts ailleurs aussi.
    - Bon d'accord, je reconnais que je ne suis pas non plus au taquet : pas de sport, la picole...
    - Ah ça ! Tu devrais au moins faire des efforts là-dessus !
    - Oui mais là tu vois, c'est vraiment dur ! Je veux bien arrêter de fumer, parce que ça j'en ai vraiment rien à faire, bouffer des crudités, mais ARRÊTER DE TISER ? Ca n'a pas de sens !
    - ...
    - Tu te vois demander un coca ou un jus de goyave au concert ce soir ?
    - Non c'est sûr. Faire la fête sans alcool, c'est quand même pas pareil.
    - Franchement, quel est l'intérêt ? C'est plus cher que la bière, et en plus tu te retrouves complètement décalée par rapport à l'ambiance de tes potes.
    - Tu as raison. Et puis on ne boit pas quatre cocas dans une soirée.
    - Ridicule !


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  • Après le départ de mes amies, j'ai enchaîné les surprises.

    Hier je me suis retrouvée presque par hasard à un concert d'Eric Truffaz, que j'adore. Je n'ai même pas eu à payer ma place, et en plus je suis tombée amoureuse de la voix du type qui accompagnait le trompettiste sur les premiers morceaux. (Chris, si tu te rappelles de son nom, merci de me le communiquer.)

    Au bureau, j'ai
    enfin bouclé mon gros dossier. Je me suis presque ennuyée cet après-midi ! Du coup j'ai pris le temps de poser des vacances : 10 jours à Rome en juin. Je me demande comment j'ai pu me passer de l'Italie si longtemps.

    Ce soir j'ai été à l'opéra. J'avais acheté ma place il y a longtemps, dans le cadre du festival des opéras en un acte. J'ai eu un choc : le premier spectacle était hyper contemporain, trop même. Moi qui suis une passionnée et habituée, j'ai eu beaucoup de mal à supporter. Comble de l'absurde : la salle était remplie pour moitié de lycéens et d'étudiants, probablement contraints et forcés par une sortie scolaire. J'imagine que la plupart d'entre eux venaient pour la première fois à l'opéra. Les pauvres...

    Enfin, une bien jolie surprise a pointé le bout de son nez dans un vieux carton. J'ai retrouvé le journal de bord de mon trip en Floride d'il y a cinq ans, un petit cahier à spirales que mon compagnon de voyage et moi avions rempli de commentaires au fil des jours. A l'époque je ne connaissais pas les blogs alors j'écrivais, tout simplement. En relisant nos textes, des tas de bons souvenirs ont rejailli.

    Il faut que je me remette à voyager.

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  • (Et vive la bière d'été !...)

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