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La vie a repris son cours, il était temps ! J'ai décidé de reprendre les choses en main et de me dédier à tout ce que j'aime
- Hier, spectacle de danse hip-hop à Vaise.
- Ce matin, avant-première de Les Larmes de Madame Wang au Comoedia, pour une critique sur Abus de ciné. Ca faisait un bail que je ne m'étais pas levée à 9h un samedi matin, ce n'est pas si terrible en fait !
- Lundi, Curlew River au Théâtre des Célestin, un opéra de Benjamin Britten présenté dans le cadre du Festival japon de l'Opéra de Lyon.
- Mardi, piscine (héhé).
- Mercredi, visite privée de l'expo de Keith Haring au Musée d'Art contemporain, avec coupettes et petits fours. Par contre il va falloir serrer des mains et faire la causette avec des inconnus, ce qui ne m'enchante guère.
- De jeudi à dimanche, Festival du cinéma asiatique de Deauville (si j'arrive à avoir 15 minutes avec Jean-Hugues je meurs).
- Lundi d'après, je vais à l'avant-première du nouveau film de Wes Anderson (souvenez-vous : La Famille Tannenbaum, La vie aquatique...). Pas de critique à écrire cette fois-ci, c'est totally free.
- Mardi je déjeune avec mon boss (l'événement de l'année en réalité !). Il faudra bien que je pense à écrire sur un petit papier la liste de mes revendications, au cas où la discussion tournerait bien.
Et comme si ça ne suffisait pas, j'ai réussi à me caser deux soirées au TNP pour découvrir Par-dessus bord, la pièce écrite par l'ancien PDG de Gillette France (les rasoirs, oui). Le spectacle dure 6 heures et sera divisé en deux parties !
Je sais, je suis complètement dingue !
Maintenant, que plus personne ne me dise qu'il n'y a rien à faire chez les Lyonnais.
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Beaucoup se demandent ce que je fabrique chaque jeudi à mes cours de couture.
"Mais qu'est-ce que tu fabriques chaque jeudi à tes cours de couture ?"
J'ai commencé en novembre, humblement, en espérant apprendre à coudre un bouton, un ourlet de pantalon ou une paire de rideaux. Puis voyant que mes petites camarades se ramenaient avec d'incroyables patrons de pantalons, vestes et chemisiers, je me suis dit : et si c'était possible ? Après tout, ce n'était peut être pas si difficile que ça.
Je me suis alors lancée dans l'aventure, en prenant quand même soin d'opter pour un modèle simple (une petite roble d'été, y a moins de surface à couvrir) et de choisir un joli tissu.
Je pensais naïvement qu'il suffirait de couper le tissu selon les indications du patron. Puis de coudre les bouts entre eux. Puis de s'habiller avec.
Bustier/dos.
Froncer entre les repères. Pour cela, passer un fil de fronce à grands points de chaque côté de la ligne de piqûre.
Euh.. c'est normal si je ne comprends qu'un mot sur deux ?
Epingler, faufiler la doublure au tissu endroit contre envers.
J'avais clairement sous-estimé la tâche. Le plus dur était de comprendre le charabia de la couturière. Puis au fil de l'ouvrage, je me suis rendue compte que non, c'était bien la réalisation la chose la plus difficile.
Et là, j'ai eu un flash : ET SI J'ÉTAIS TROP CONNE POUR CETTE ACTIVITÉ ?
Sérieusement, il faut être une vraie tronche pour déchiffrer ce langage et ces schémas. Je ne pensais pas que la couture ferait à ce point éclater au grand jour mes limites intellectuelles. Je suis une vraie brèle des travaux manuels, une handicapée du bon sens pratique ! Et dire que mes patrons me laissent gérer des bugdets à 100 000 euros... S'ils me voyaient me débattre avec mes fils et mes bobines, ils me licencieraient SUR LE CHAMPS !
Quand j'aurai fini ma robe, je la mettrai sur mon CV.
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Rassurez-vous, tout n'est pas tout noir dans ma petite vie ! (J'aime bien interpeller mon auditoire imaginaire)
Dans une semaine, non seulement je prends deux jours de congés, mais en plus je pars à l'autre bout de la France pour m'offrir une petite cure de cinéma.
Au programme de ce petit mais précieux festival : 4 jours non-stop de films chinois, thaïlandais, coréens, japonais et hong-kongais, en bord de mer, sans aucune pression.
A deux (je pars avec mon rédac chef), nous tenterons de couvrir une quarantaine de films et de tenir une chronique de festival en temps réel sur le site d'Abus de ciné. J'ai intérêt à prendre mes lunettes et mes aspirines !
Je suis toute excitée à cette idée. Je vais peut-être rencontrer du beau monde (non je ne rêve pas : Jean-Hugues Anglade fait partie du jury !) et sans aucun doute apprendre énormément sur la profession.
Site officiel du festival.
Plus qu'une semaine pour me trouver une robe de cocktail...
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- Euh loulou ? Je ne retrouve plus mes places pour le concert de ce soir. Elles ne sont pas chez toi par hasard ?
- Ben nan bichette. Je te les avais même remises en mains propres.
- Bon, je vais retourner l'appart pour les retrouver.
- Bonjour, j'aimerais changer de tête. Vous pouvez faire quelque chose pour moi ?
- Et bien voyons cela. Je peux couper vos cheveux jusqu'où ?
- Vous pouvez TOUT couper si ça vous chante. Je veux du CHANGEMENT.
- Bien mademoiselle Sylviette. J'espère que vous n'avez rien prévu ce soir.
- Les filles, je crois que le verre de punch n'est pas passé.
- Oh arrête, pas toi !
- Vous savez bien que je ne supporte pas les alcools forts.
- Ah. C'est vrai que tu as rougi d'un coup, là.
- Tu n'as toujours pas retrouvé tes places de concert ?
- Non. J'ai envie de mourir.
- Qu'est-ce que tu vas faire du coup ?
- J'ai emprunté des DVD, je vais me faire une soirée déprime. Combattre le mal par le mal !
- Un conseil : achète du chocolat.
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Un immeuble situé à 50 mètres de l'agence a explosé, à la suite d'une fuite de gaz.
C'est juste au-dessus d'un sushi-bar où je vais de temps en temps déjeuner avec mes collègues. D'ailleurs les filles s'apprêtaient à y aller ce midi.
Heureusement que notre pause n'est qu'à 13h, ça leur a probablement sauvé la vie.
Le standard de l'agence est complètement saturé : clients, fournisseurs et familles se demandent si on est encore en vie !
Je dois avouer que mon sandwich a eu du mal à passer. Nous sommes finalement bien peu de choses.
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