• - J'aime bien ce genre de série américaine où le FBI enquête sur des crimes horribles.
    - Surtout celle-ci, j'adôôôre !
    - Ils ont chacun une réplique au bon moment, il n'y a jamais de blanc.
    - C'est vrai, ils parlent les uns après les autres.
    - Et les femmes sont toujours plus intelligences et perspicaces que mes hommes.
    - Une série visionnaire !

    - C'était pas mal ce film.
    - Hein ? J'ai trouvé ça chiant comme la pluie !
    - Tu plaisantes j'espère. C'est beau comme un poème ! Ce silence, cette atmosphère à la fois figée et aérienne...
    - Ca va j'ai compris. Tu seras notre chef de rubrique asiatique.

    - Allo ?
    - Salut c'est Willy.
    - Willy le kid ?

    - Mais... c'est Angela de Madame est servie !
    - Rhôôôô.... mais c'est si vieux que ça cette série ?


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  • Ouf, quel week-end...


    Je reviens tout juste de Deauville, où s'est déroulé le 10e festival du film asiatique. Mes impressions après cette première expérience significative en tant que journaliste ciné ?

    CRE-VANT !

    J'ai vu 14 films en 4 jours, aperçu la mer à peine 5 secondes, passé mes journées assise dans une salle obscure (ce qui, bizarrement, m'a scié les jambes), mangé des sandwichs dégueulasses debout sous la pluie (comme quoi le pass presse ne donnait pas tous les droits...) et speedé à mort entre les projections.
    Je me levais à 9h pour la séance du matin puis me couchait à 2 heures du mat' pour finir mes chroniques et répondre ainsi aux exigences de mon psychopate de rédac' chef.

    Ceci dit  ça en valait la peine.
    L'expérience était intéressante notamment pour 3 raisons :
    - au niveau de la programmation je me suis régalée (à part deux ou trois films où j'avoue m'être endormie),
    - Jean-Hugues Anglade est encore plus sexy en vrai (surtout lorsqu'il fait tomber la grosse parka sur son siège VIP et qu'il matte le film en T-shirt kaki),
    - le jury était vraiment un bon jury puisqu'il ont primé les trois films que j'ai préférés :

    Lotus du meilleur film : WITH A GIRL OF BLACK SOIL de Soo-il JEON (Corée du Sud)
    Lotus du jury :
    FLOWER IN THE POCKET de Seng Tat LIEW (Malaisie)
    WONDERFULL TOWN de Aditya ASSARAT(Thaïlande)

    Plus particulièrement, j'ai eu un vrai coup de coeur pour Flower in the pocket, à qui j'aurais volontiers attribué la palme (mais le jury ne m'a pas demandé mon avis). Etrange coïncidence : c'est un film de la Malaisie, le pays de ma mère !
    Malheureusement, il n'est pas prévu qu'il sorte en France. Si j'étais riche, je monterais ma propre boîte de distribution et je le distribuerais !

    Par contre With a girl of black soil devrait sortir sur nos écrans. La date n'est pas encore connue, mais quand ça arrivera je penserai bien à vous en reparler (et naaaaannn, ce n'est pas un film chiaaaaannnt !!!...).


    Toutes les impressions co-rédigées dans le feu de l'action avec Olivier sont ici.


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  • J'ai eu la chance d'être invitée dans le cadre de mon boulot à une visite privée de l'expo-événement de Keith Haring, au Musée d'art contemporain de Lyon.

    L'avantage est qu'il y a des guides dans chaque salle et des petits fours-champagne à la sortie.

    Or malgré tous mes a priori positifs sur l'oeuvre de cet artiste, j'ai compris une chose : l'art urbain a sa place dans la rue, pas dans une salle aseptisée.
    Sincèrement, j'ai été déçue. Pas de l'exposition, qui valorise quand même bien le cheminement de l'artiste et a le mérite de dévoiler des aspects plus personnels de sa vie. Plutôt du fait d'exposer un art dérivé de la culture graffiti dans un musée.

    Il y a deux ans, lors d'un voyage à Pise, je suis tombée par hasard sur une fresque réalisée par Keith Haring, peinte sur la façade d'un bâtiment publice. Cette vision m'a beaucoup émue parce qu'elle venait s'imiscer dans le paysage urbain, et parvenait même à y trouver une place parfaitement digne et légitime.
    Par contre je dois avouer que des toiles de l'artiste mise bout à bout sur des murs blancs me laissent beaucoup plus indifférente.

    Keith Haring voulait rendre l'art participatif et accessible à tous, c'est pourquoi il peignait dans la rue et dans le métro new-yorkais. J'imagine mal Space Invader et Misstic exposer à la galerie du Jeu de paume.

     


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  • 10 bonnes raisons d'aller voir Curlew River au Théâtre des Célestins

    1. Le spectacle dure seulement 1h20, c'est l'occasion pour les novices de tenter l'expérience.
    2. C'est tiré d'une pièce médiévale de théâtre Nô japonais.
    3. Les musiciens sont peu nombreux et occupent la scène aux côtés des interprètes. C'est tout à fait novateur et suffisamment original pour être signalé.
    4. Il n'y a pas de chef d'orchestre. Un truc de dingue : les musiciens s'auto-dirigent.
    5. La musique surfe entre minimalisme, dissonnances contemporaines, choeurs médiévaux et tonalités japonaises. Il se peut que vous soyiez envoûtés.
    6. Le décor, totalement amovible, transporte les spectateurs dans des univers différents. C'est la magie du théâtre.
    7. Sur scène il n'y a que des mecs, et le seul rôle féminin est interprété par un homme. Cela peut paraître étrange au début, or au bout de quelques minutes on oublie tout.
    8. C'est chanté en anglais, fait également assez rare.
    9. L'oeuvre met en avant les deux plus beaux instruments de musique (selon Sylviette) : la flûte et l'alto.

    10. Même mal assis (8 chances sur 10 aux Célestins), on rentre dans le spectacle.


    Vite, ça se joue encore samedi 15 mars à 20h !


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  •  
    Aller, une petite rubrique que j'aurais dû créer il y a longtemps !
    Chaque soirée passée en compagnie des Lyonnais vient allonger la liste. Des expressions à ne surtout pas oublier si l'on veut faire partie de la tribu !

    Catégorie vocabulaire

    "Tu viens ? On va gameller."
    Traduction : "Tu viens ? On va manger."

    "Enfin ! Il a trouvé une gâche."
    Traduction : "Enfin ! Il a trouvé une place."

    "Il habite à Chaille."
    Traduction : "Il habite très très loin."

    Catégorie expressions

    "Tout ce qui rentre fait ventre."
    "On n'engraisse pas les cochons à l'eau claire."
    (spéciale cacedédi à la grand-mère de Véro)


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