• Oulah, je marche dans le sens du vent en ce moment !

    Je suis enfin à jour dans le rendu de mes articles pour Abus de ciné.
    Mon patron a validé ma demande de congés pour le Festival de Cannes.
    J'ai trouvé ma robe (ça, c'est fait !).
    Contre toute attente, le passage à l'heure d'été me réussit plutôt bien.
    J'ai trouvé un stick-miracle pour lutter contre les cernes (ô miracle resurrection !)
    A bord du Darjeeling Limited a réchauffé mon petit coeur.
    Chaque matin, je pique un fou rire devant la Matinale de Canal plus. Et franchement, ça fait du bien.

    Je tiens le bon bout, pourvu que ça dure !


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  • Bizarre bizarre.

    Je ne sais pas ce qui m'a pris aujourd'hui : j'ai parcouru quelques pages de mon ancien blog, celui que j'écrivais lorsque j'habitais en Italie entre décembre 2004 et juillet 2006. Ca faisait un bail que je n'avais pas relu mes aventures de l'époque. Un vrai roman !

    C'est fou, cette lecture m'a replongé dans l'ambiance romaine comme si j'y étais encore. C'était passionnant, je n'arrivais pas à croire que tout ce que je décrivais m'était vraiment arrivé !
    Aujourd'hui je me félicite d'avoir consciencieusement retranscris sur mon blog mes impressions. Bien qu'approximatifs,
    mes écrits sont un véritable concentré d'émotions, et la preuve que tout cela n'était pas un rêve.

    Sérieux : comment faisais-je pour vivre avec 800 euros par moi (parfois moins) et jouir de la vie à ce point ? J'avoue que cette lecture m'a permis de relativiser pas mal de choses sur ma vie telle qu'elle est aujourd'hui.


    C'est drôle, ce soir un couple d'Italiens rencontrés en sortant du ciné m'ont arrêtée pour me demander leur chemin. J'ai capté leur accent et je leur ai répondu dans leur langue. Ils avaient l'air de bien comprendre, il faut croire que je n'ai pas tout perdu.


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  • Je viens de me rendre compte que j'adore la chanson Umbrella de Rihanna autant que Toxic de Britney Spears.

    Dois-je m'inquiéter ?


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  • Lundi

    Je me rends compte par le plus grand des hasards que mes collègues ont envoyé vendredi dernier à l'imprimeur un fichier erroné. Un moment d'inattention, une mauvaise information... et il a fallu que ça arrive un jour où j'étais absente ! J'arrive à rattrapper le coup de justesse, moyennant une grosse dépense hors budget. Je suis tellement dégouttée que je perds l'envie d'aller voir l'avant-première du dernier film de Wes Anderson.

    Mardi
    Je déjeune avec mon boss, et je comprends que je n'évoluerai pas dans ma société. Deux heures plus tard, je tourne de l'oeil dans mon bureau.
    Stressée et mal fichue, j'annule mon rendez-vous galant prévu dans la soirée.

    Mercredi
    J'ai un rendez-vous pro à Paris. Dans le train, mes collègues m'appellent pour m'apprendre qu'un dossier que je gère part en sucette : les 250 affiches qui tournent sur tout Lyon sont mal imprimées et le texte est tout décalé... C'est le plus gros client de ma boîte, j'ai envie de pleurer. Le soir venu, je me jette de justesse dans le dernier TGV, sans savoir qu'il arrivera en retard à Lyon et que je devrai rentrer à pied. Sur le chemin du retour, à 1 heure du matin, je tombe au moins 20 fois sur la fameuse affiche foirée. Je n'en dors pas de la nuit, persuadée que mes patrons me demanderont de démissionner.

    Jeudi
    Je reçois un courrier de la sécu m'annonçant qu'une de mes demandes de remboursement est refusée. Je perds mon parapluie. Je suis tellement démotivée par tout que je ne vais ni à mon cours de couture, ni à l'apéro du jeudi (qui pourtant renaît de ses cendres après 3 mois). Je me décide à cuisiner quelque chose lorsque tout à coup, au moment de jeter ma viande dans la poêle, les brûleurs s'arrêtent net. Plus de gaz dans la bouteille.

    (soupir)

    Espérons que cette nuit une panne de courant ne dérèglera pas mon radio-réveil ! Sinon j'en déduirai qu'il vaut mieux que je reste enfermée chez moi tout le week-end !


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