• Il existe des personnes uniques pour cela.
    Je connais mes deux amies depuis la maternelle. Nous sommes toutes trois très différentes et en même temps unies par un fil solide, celui de nos expériences. Chacune sait tout ou presque de l'autre, je n'imaginais pas que l'amitié puisse aller si loin.

    En tout cas ça fait du bien de parler sans peur d'être jugée.

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  • Je ne dois pas être une vraie fille. Je viens de boucler ma micro valise, et je réalise que j'ai tenu trois semaines avec trois fois rien. Dans ma trousse de toilette : ma brosse à dent, mon déo, un gel douche et un shampoing. Pas même une crème ou un tube de rouge à lèvres ! Quant au parfum, ce n'est plus aujourd'hui qu'un vague souvenir.

    Il y a des progrès à faire mademoiselle, si vous voulez devenir un jour une femme !

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  • Je suis encore à Montpellier. Il fait chaud, ça cogne sec, j'ai mis ma robe rouge rayée... J'en profite parce que demain soir, de retour à Paris, je comprendrai que les vacances sont bel et bien terminées.
    J'aurai dix jours pour embrasser mes amies, rendre visite à mes parents, raconter ma vie à mes potes. Demander la clémence de mon banquier, élaborer un plan de survie pour les prochaines semaines et voir à qui je pourrais cette fois-ci emprunter du blé. La routine quoi.

    Et puis il y a mon bel inconnu, que je laisserai demain sur la quai.

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  • Réflexion faite, je crois que ça va être hyper dur de me "ranger", comme je le clame si bien dans mon post précédent. Je ne sais pas ce qui m'a pris de raconter autant de conneries, je me suis un peu emballée !
    Ma vie est passée du tout au tout en l'espace d'un mois, sans que je trouve cela anormal. Paradoxalement, je ne me sens sereine que dans la rupture séquencielle. Je dirais même plus : l'imprévu me sécurise ! Alors si je m'engage sur les rails de la stabilité, comment vais-je réussir à le supporter ? Ca me fout les jetons, et ça énerve tout le monde.

    Il faudra sans doute que je mène une double vie : me trouver un amant, intégrer une secte, créer un blog érotique, suivre des cours de cuisine...

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  • Dans deux semaines débutera ma vraie vie d'adulte.
    Le 4 septembre je me lèverai tôt (je n'aurai de toutes façons pas dormi de la nuit), je choisirai de jolis vêtements et me rendrai dans mon nouveau bureau pour signer mon premier contrat à durée indéterminée. 
    Mes collègues me considèreront tout d'abord avec méfiance, parce que je suis trop "jeune & jolie pour" être vraiment pro. Les trois premiers jours je me retrouverai seule à l'heure du déjeuner, avec un sandwich baguette et une canette de coca light à la volée comme simple repas (j'ai déjà repéré un carré d'herbe pas loin, ni vu ni connu...). Puis petit à petit mes collègues se rendront compte que je ne suis pas parisienne au sens où ils le craignaient, que je suis une fille simple, drôlement sympathique même ! Et ce sont eux qui viendront ensuite me proposer de venir déjeuner avec eux.
    Côté responsabilités, j'ingurgiterai tout ce qu'il faut savoir sans broncher. Je garderai la tête froide, je poserai les questions justes au bon moment, je prendrai de la documentation que j'emmènerai à la maison pour mieux l'étudier dans mes heures libres. Le soir, j'appelerai des amies et consulterai internet pour éclaircir tout ce que je n'ai pas compris, ce qui prendra certainement des heures. Parce qu'étant donné la nouveauté que représente cet emploi pour moi, je sais que j'y pigerai que dalle et qu'il faudra bien que j'assure en off pour n'en rien laisser paraître. C'est mon petit côté impostrice, que j'ai cultivé en Italie et dont j'ai fait une véritable spécialité.

    A me relire, on dirait qu'il s'agit de mon premier job, de mon entrée dans la vie active... Bon sang, c'est tout à fait ça ! 
    La perspective d'une stabilité professionnelle et financière, qui signera la fin d'une vie cahotique et me permettra de nourrir des projets, se présente à moi comme une seconde chance, une nouvelle naissance. Finie la débandade, l'idée de ma ranger me fait frémir d'excitation.

    Et ainsi parla la vieille conne...

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