• En déplaçant mes meubles le week-end dernier (la fête du siècle se préparait), je suis retombée sur cette cassette : "Music for evenings". Elle m'avait été expédiée il y a tout juste un an, en guise de cadeau d'anniversaire, par un parfait inconnu. Pas de signature ni d'adresse d'expéditeur sur l'enveloppe. Enfin en même temps, pas si inconnu que cela puisque il ou elle avait bien eu mon adresse quelque part.

    Donc je suis retombée sur cette cassette, restée inécoutée jusqu'à aujourd'hui, faute de matos adapté.
    Ben oui, je ne sais pas vous, mais moi je n'ai plus de lecteur cassette depuis des années.
    A priori, si j'en crois la feuille manuscrite qui était jointe, il s'agit d'une compilation de chansons bien cool et bien lounge, genre ce que j'écoutais il y a une dizaine d'années à ma période Otis Redding et autre Barry White. Plusieurs amis encore équipés de lecteur cassette m'ont proposé de l'écouter chez eux, histoire de lever le suspense : y aurait-il un message vocal du type "joyeux anniversaire sylviette" ou "rendez-vous le 20 octobre 2007 à l'Indiana de la place de la Bastille" ?

    Mais bizarrement je traîne un peu du pied. J'aime l'idée que le mystère ne soit jamais levé.


    (Il y en a un ou une qui doit être vert s'il me lit)

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  • - Très sympa. Il est petit mais vachement bien fichu.
    - De qui tu parles ? Patrick ?
    - Naaaaan ! Ton appartement !

    - Dis donc toi ! tu veux pas qu'on aille te chercher une barre pour que tu nous fasses ton show ?
    - Si tu veux. Et tu vas nous la sortir de ton chapeau ?
    - Non. Il y a la serpillère dans le local à balai.

    - Alors, tu es bien rentrée hier soir ?
    - Oui oui. Je me suis juste pété trois côtes du haut en courant pour attrapper le bus.
    - Trois côtes ? Mais comment tu as fait pour rentrer chez toi comme ça ?
    - Ben je ne suis pas rentrée tout de suite. J'avais rendez-vous au Coxx pour l'apéro du jeudi.

    - Coucou ! Prêtes à attaquer après le café ?
    - Ouais ouais.
    - C'était sympa cette soirée improvisée hein ? Quand je pense qu'on pensais juste boire un verre après le boulot, et qu'ensuite on s'est retrouvées au milieu de 20 personnes pour fêter un anniversaire...
    - J'en peux plus... En partant de chez moi ce matin, je me suis dis que j'allais mourir à 30 ans d'une cirrhose du foie.


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  • Après un week-end de folie, passé en compagnie de mes amis (des vrais), à faire les idiots en déguisement et à trinquer toutes les 2 minutes, me voici de retour sur les starting blocs. Un anniversaire est toujours un peu traumatisant, mais là ça va, j'ai les idées claires et le coeur léger.

    Je ne me laisserai plus dépasser par les événements.

    Bon ben c'est pas tout ça, hein, mais je vais me faire masser.



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  • Bon et bien... j'ai vraiment eu chaud !

    Moi qui ai toujours la bonne blagounette bien placée, on ne peut pas dire que je me suis beaucoup amusée ces derniers temps. Mes amis n'ont pas l'habitude de me voir en crise. Donc évidemment, quand je disparais pendant quelques temps, ils croient que j'ai mieux à faire. S'ils savaient.

    Tout cela est lié à ma vie professionnelle bien sûr, qui est aussi à chier que ma vie perso pourrait être passionnante. Si la première ne venait pas bouffer la deuxième. Ces derniers jours ont été les pires depuis que j'habite Lyon. J'ai l'impression d'être passée sous un rouleau-compresseur, comme au lendemain d'un week-end en famille.

    En tout cas, cette récente et pénible expérience m'apprend une chose : à 30 ans (presque), on croit avoir de la bouteille et tout savoir sur ses limites, sa résistance à la pression, sa gestion du stress, soi-même. Et bien non ! On n'est jamais, JAMAIS, au bout de ses peines !

    Ah lala, une vie bien passionnante que celle-là !

    L'ennui avec ma sensibilité, c'est qu'un incident de ce genre balaye tout ce qu'il y a eu de bon avant : ma conférence de presse avec Paolo Sorrentino (le réal italien de Il Divo), des bonnes petites soirées contre-la-soif avec mes amies, une rencontre même, avec quelqu'un qui lisait dans les pensées (avez-vous vu Ce que veulent les femmes avec Mel Gibson ?).

    Maintenant que la tempête est terminée, je devrais pouvoir ré-alimenter ma rubrique verbatim avec les quelques âneries notées récemment dans mon carnet. Parce que même quand je vais mal, je n'ai pas les oreilles dans mes poches. Les gens autour de moi continuent de m'abreuver de ces petites phrases, souvent des idioties, parfois des traits de génie, mais qui systématiquement me redonnent le sourire .


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  • - Ouille, j'ai encore mes courbatures aux abdos.
    - Comment ça se fait ? C'est le spectacle de rue qui t'a fait rire à ce point-là ?
    - Non, je crois que ça remonte à vendredi. J'ai fait la danse du limbo avec mes collègues.
    - Vous êtes vraiment désespérés à votre taf !
    - J'ai gagné en plus.

    - C'était marrant ce freez. Ils ont vraiment filmé tout ce qu'ils pouvaient. J'ai hâte de voir l'émission en novembre.
    - Oui, enfin la prochaine fois je choisirai une position plus confortable. C'est nul en fait, j'aurais mieux fait de me planter comme un bâton et de regarder vers la rue, ça m'aurait occupée de regarder les gens jouer le jeu au moins.
    - Rhooo ! T'étais pas bien, en face de moi, à me regarder dans les yeux ?
    - Super. T'as oublié qu'à chaque fois qu'on sort tu as peur que les filles croient qu'on est en couple ?
    - ...
    - Là tu t'es grillé devant la France entière !

    - Leurs nouveaux locaux sont tout en verre, c'est assez beau.
    - Moi j'aimerais pas.
    - Ben, disons que c'est dangereux quand même. C'est tellement transparent qu'ils oublient parfois qu'il y a des séparations.
    - Aïe.
    - Je suis sûre que je me prendrais une porte tous les jours.

    - Ben alors il est où loulou ? Il a une vie à part nous ?
    - Je crois qu'aujourd'hui il essaie de refourguer son chat.


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