• Héhé... j'attendais ça depuis longtemps.
    Ce type est inclassable. Il ne paye pas de mine (et encore moins vu en vrai, puisqu'il était présent au vernissage de son exposition) mais son travail est très impressionnant, virtuose même.

    J'ai adoré la série "Rip la France", où il se met en scène dans des situations décrivant les préoccupations du gouvernement (la sécurité, le territoire, la santé ou encore l'éducation, illustrée par la photo ci-dessus). Ses compositions sont cinématographiques (il aurait imité les plans de Sergio Leone), il est déguisé selon le thème représenté et il prend lui-même les photos grâce à un déclencheur violet, que l'on peut d'ailleurs voir sur chacun des clichés...

    Le Septembre de la photo à Lyon a commencé, j'espère voir un maximum de trucs. C'est pas gagné, vu qu'en ce moment je passe mes soirées au bureau. Mais Lyon est une petite ville... j'arriverai bien à tout compiler sur les week-ends !


    Sinon ce soir c'est une soupe et au lit, vu la cuite que je me suis prise hier soir (c'est la faute de mon taf). Et un petit DVD, quand même.


    Photo piquée sur le site de l'artiste.



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  • - Qu'est-ce qu'il reste à voir en octobre ?
    - Un charmant petit film d'auteur danois.
    - Chef, tu viens de me démoraliser.

    - Sympa la musique ! Tu as choisi de mettre un air d'opéra pour ne pas payer de droits ?
    - Bien vu. Par contre dans le film d'après, c'est une bande son originale.
    - Tu veux dire, une mélodie au Bontempi ?
    - Exact.

    - Film suivant ?
    - "Young people fucking".
    - Euh... Tu viendrais pas juste d'ajouter le "fucking" pour nous motiver ?


    - Sylviette ! Tu as encore deux critiques de Cannes à me rendre !
    - Quoi !?! Mais comment fais-tu pour te rappeler de tout ?... Tu ne peux pas m'oublier deux minutes !
    - Laisse tomber. Tout est dans mon tableau Excel.


    - C'est toi là loulou ! Tu joues aussi dans ton film ? Tu veux bien faire un retour rapide ?
    - D'accord.
    - Merci. Mais... tu avais des cheveux !


    N.B. La semaine prochaine, j'interviewe Paolo Sorrentino, le réalisateur de "
    Il Divo" !


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  • Et bien je confirme mon billet précédent : je suis fan de Wayne McGregor et de sa troupe de danseurs prodige. Je viens de revoir en direct live sur Arte le spectacle que j'ai vu mardi et je suis toujours aussi sciée.

    J'hallucine aussi de réaliser à quel point la télé peut faire du bon boulot en ce qui concerne la retransmission de ce genre de performance. La réalisation était plus que correct, même si l'on peut déplorer qu'une retransmission tronque une bonne part du spectacle
    (et oui, il y a forcément des choix de caméra).

    Le gros avantage, quand même : la caméra sait faire des gros plans, et révéler ainsi certains détails insoupçonnables dans des conditions normales de spectacle.

    Oh ! Une couille qui dépasse du petit short noir ! (véridique ^^). 


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  • Bien que je n'y connaisse rien en danse, je dois reconnaître que c'est un art qui m'a toujours intriguée. Du coup, j'ai décidé de casser le petit cochon pour profiter un peu de la programmation de la biennale de danse de Lyon.

    Ca a déjà commencé fort, dimanche soir, avec la Companhia Urbana de Dança
    au théâtre des Célestins.
    Puis ce soir, deuxième étape : un spectacle créé par Wayne McGregor (pas Ewan hein) pour sa compagnie Random dance.
    Pour tout dire, c'est ma petite collègue qui m'a proposé. L'absence de programme ce soir m'a poussée à la suivre.

    Contre toute attente, je me suis pris une vraie claque.

    Les cinq premières minutes ont été assez rudes : des mouvements très classiques mais saccadés à mort,
    un rythme infernal et une musique cacophonique. J'ai cru un instant avoir affaire à une caricature de danse contemporaine, élitiste et incompréhensible.

    Puis au bout de quelques minutes, je me suis laissée complètement emporter. Un truc de fou, au moment où j'écris je n'arrive toujours pas à la croire.

    La musique, alternance de classique joué en live et de gros son électro hardcore, m'est rentrée jusque sous ma peau. Les corps, de plus en plus souples et de plus en plus beaux, s'emplissaient à chaque seconde d'un érotisme hallucinant, mais mystérieux. J'ai été complètement surprise par ma propre réaction. Surtout lorsque je me suis mise à verser de grosses larmes de crocodile, comme si j'étais prise d'une espèce... d'orgasme émotionnel ! Ah j'vous jure.


    Le plus étonnant n'est pas tellement que je me sois avérée si sensible au spectacle, mais plutôt que j'ai été conquise aussi rapidement. J'imagine que le fait d'être un peu à fleur de peau en ce moment a dû jouer.

    En tout cas ça fait du bien. Je me réjouis à l'idée de cet univers tout entier qu'il ne tient qu'à moi de découvrir.




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  • Vous êtes-vous souvent demandé à quand remonte la dernière fois où vous avez été heureux ? Pas enthousiaste, ni hilare ou léger... mais heureux ?

    J'ai la chance de savoir profiter de la vie, d'avoir le rire facile et de sortir avec des gens que j'apprécie. Il m'arrive parfois de jouir intensément de l'instant présent, au point d'avoir pleinement conscience d'être vivante, sensation ô combien vertigineuse et grisante.

    Ceci dit, pour moi ce n'est pas tout à fait le bonheur. Celui-ci tient à un instant, à une révélation, à une conjoncture de petites choses permettant d'atteindre la quiétude, au sens philosophique du terme (Oulah, pardonnez-moi mais je viens d'avoir un flash back de la terminale... Mon prof avait les cheveux longs...).

    Du coup, je crois me rappeler de la dernière fois où cela s'est produit. C'était en mai 2005, lorsque j'habitais en Italie.

    J'avais senti le lit bouger, signe qu'il s'était levé pour se remettre au travail. J'avais encore un peu de temps, je n'étais pas pressée. J'entendais le bruit de son ordinateur tout juste allumé, et le clic de sa souris. Puis après une bonne heure de somnolence, j'ai ouvert les yeux, sans effort. Dans la chambre il y avait pile poil la lumière que j'aime, celle légèrement orangée du matin lorsque les beaux jours arrivent. Puis cette vision embuée de mon homme penché sur son bureau, dont le visage concentré me faisait éprouver une soudaine admiration. Et au même moment, la sensation que ma couette était plus douce que d'habitude.
     
    Je crois humblement que le bonheur est une conjoncture de petits riens qui, combinés fortuitement, procurent une furtive sensation apaisante.


    Et comme le disait Sandy dans Stardust Memories : « Pendant un court instant, tout m'a semblé se mettre en place à la perfection ».


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