• J'aime décidément beaucoup ce que font les nouveaux graffeurs. Ils sont pour la plupart graphistes et mêlent leur culture urbaine aux techniques plus "virtuelles" de la retouche numérique.

    Ce soir, au Ninkasi de Gerland, était inaugurée l'expo des trois vainqueurs du concours de graff Original. Les trois styles se combinaient bien, il y a quelques tableaux qui m'ont beaucoup plu. Comment faire pour savoir s'il s'agit de malice informatique, de vrais coups de pinceaux photocopiés, de travail minutieux à l'aérosol ?...

    J'adooore ne pas savoir !

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  • J'ai une super idée de sortie pour ce dimanche : l'enquête des Quais du polar organisée à Lyon dans le cadre du festival du polar.

    Vous allez sur le site, vous téléchargez et imprimez les règles du jeu, vous vous munissez d'un stylo, d'une poignée d'amis aventuriers, et vous vous lancez dans la plus grande enquête de votre vie !

    Bon, blague à part, c'était très sympa de suivre les traces d'Amédée Lagrange dans le quartier de Perrache, afin de retrouver les indices permettant de résoudre les trois énigmes de l'enquête. A la fois amusant, pédagogique et touristique. J'ai découvert un quartier emblématique de Lyon d'une manière originale, j'ai même poussé jusqu'au No man's land du Confluent, futur quartier ultra-hype de la ville (cf. photos ci-dessus).

    On croisait de temps en temps des petits groupes d'amis, des personnes âgées parfois, tenant le même bout de papier que nous en quête des fameux indices.

    Cette petite aventure du week-end m'a donné envie de m'intéresser davantage aux jeux de rôle et chasses au trésor dans la ville. Ca pourrait être l'occasion de découvrir encore d'autres facettes de la ville tout en rencontrant du monde.

    Si vous connaissez des organisations de ce genre, n'hésitez pas à me prévenir.


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  • Cela fait plusieurs semaines que je subis mon travail plus que je ne le vis. Je commençais même à me résigner à une existence d'automate ne vivant que pour les soirs et les week-ends. Or je me suis vue confier un dossier très différent de ceux que je traite habituellement. Beaucoups d'enjeux, beaucoup d'argent, des délais très courts et un niveau d'exigence très élevé. Ca me fait à la fois peur et plaisir, je me demande si je ne suis pas en train de retrouver l'exaltation des premiers jours.

    C'est plutôt une bonne nouvelle non ?

    Il y aussi quelques petits chamboulements en vue à la maison. Ma colocataire va peut être décrocher un job à Paris, un poste à pourvoir très rapidement. J'aimerais bien qu'elle reste ici, mais elle sera tellement contente de partir...

    L'autre colocataire, un garçon, devrait vraisemblablement partir s'exiler au Brésil en septembre. C'est sûr, c'est en cours de préparation même, il ira rejoindre sa copine qu'il ne fréquentait jusqu'à maintenant que quelques semaines par an. Je vais donc devoir choisir : prendre la responsabilité de l'appartement (et récupérer la meilleure chambre du coup !) et me reconstituer une nouvelle colocation. Ou renouer avec la vie de célibataire, seule à la maison.

    Oulah, ma vie va très certainement prendre un virage. Ca faisait longtemps tiens !


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  • C'est l'objet d'un mail que j'ai reçu hier. Mon amie oxfordienne m'envoyait un dernier cri d'alerte à moi et mon autre amie, suite au week-end de folie que nous avions passé ensemble chez les Anglais.

    Pourquoi cette si soudaine prise de conscience ? Elle venait de discuter avec l'un de ses collaborateurs (elle est chercheur dans un labo) d'une des soirées désormais mythique passée avec nous et une poignée de potes. Tout avait commencé dans un pub dès 17h, puis on avait enchaîné sur un dîner bien arrosé, un bar du centre-ville d'Oxford et une boîte de nuit fréquentée par du beau monde. On avait passé une très bonne soirée. Sauf que mon amie oxfordienne s'était réveillée le lendemain avec, comme qui dirait, un sentiment d'égarement.
    "Les filles, je ne me rappelle pas de tout".

    Puis elle avait admis que l'alcool pouvait être dangereux, parce que si ça se trouve elle aurait pu faire des choses qu'elle auraient regrettées plus tard, sans se rendre compte de rien. Nous avions acquiessé l'air grave. C'est vrai qu'elle avait failli quitter la boîte sans son sac à main, heureusement que quelqu'un y avait pensé pour elle.

    Pour en revenir à la discussion qu'elle avait avec son collaborateur, celui-ci (il était présent à ladite soirée) a évoqué des clichés faits par un photographe indépendant sur le dance floor, probablement pour un site ou une revue de clubbing.
    Mon amie ne se souvenait absolument de rien, et pourtant elle avait posé avec moi.
    La vue des ces sublimes photos n'a même pas sucité le moindre bout de souvenir, ce qui l'a plongée dans un profond embarras. Y a-t-il autre chose qu'elle aurait pu oublier ? Et si quelque chose de dramatique lui était arrivé ce soir-là, sans même le savoir ?....

    En tout cas, je m'en souvenais très bien de ces photos ! D'ailleurs je me doutais bien qu'elles seraient aussi désastreuses, j'ai beaucoup plus de tolérance aujourd'hui pour ces minettes qu'on voit reluire comme des frites étoiles sur les photos de soirées.


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  • Premier jour d'arrêt.

    Comme par hasard, au lieu d'en profiter pour faire la grasse et ne penser à rien, je suis debout à 8h.
    En prenant mon petit déjeuner, je me demande comment je vais occuper ma journée. Si j'avais eu la bonne idée de dormir juqu'à midi, la moitié du boulot serait déjà accomplie.

    J'ai pris la veille de quoi avancer sur mes dossiers. Je n'ai pas le cerveau trop embué, alors je m'y mets. Le problème est que je ne suis plus habituée à travailler d'une traite dans être déconcentrée par d'incessants appels téléphoniques, des réunions impromptues ou des urgences à régler dans la seconde et demi. Ce calme, ce silence... c'est insupportable !
    Je passe la moitié de ma matinée à regarder par la fenêtre ou à chatter sur msn.

    En plus mon salon est ultra lumineux, parce que dehors il fait un temps absolument merveilleux. C'est con, je suis enfermée chez moi en pyjama, avec l'interdiction de mettre mon nez dehors.
    Tant pis, il faut bien que je prenne l'air. Je saute dans mon jean et je me donne deux missions : acheter du poisson à la Halle Bocuse pour me faire quelques sushis, puis passer par la bibliothèque du 3e pour emprunter des DVD. Il fait presque chaud, le soleil caresse mes joues.
    Sauf que le poissonnier est fermé, et le personnel de la bibliothèque s'est mis en grève juste aujourd'hui. J'y ai vu comme un signe et j'ai couru chez moi pour me remettre sous la couette. Je ne DOIS PAS sortir.

    J'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose d'énorme d'ici demain soir.

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