• Conversation entre filles ce midi, sur un bout de canapé, au moment du café.

    - Imagine un peu : hier soir j'étais allongée sur mon lit avec l'ordi ouvert pour matter un film, j'ai voulu me relever pour saisir un truc sur la commode et j'ai senti que mes bourrelets me gênaient pour me pencher.
    - Arrête. T'exagère un peu là.
    - Je t'assure ! Je me dégoute : depuis quelque temps j'ai l'air d'un vrai rondin sur pattes !
    - Oh ! Quand même pas...
    - Pourtant j'ai vraiment fait des efforts côté bouffe : je mange moins et moins mal, genre brocolis à la vapeur et concombres au citron.
    - Ouais mais bon, peut-être qu'il faut faire des efforts ailleurs aussi.
    - Bon d'accord, je reconnais que je ne suis pas non plus au taquet : pas de sport, la picole...
    - Ah ça ! Tu devrais au moins faire des efforts là-dessus !
    - Oui mais là tu vois, c'est vraiment dur ! Je veux bien arrêter de fumer, parce que ça j'en ai vraiment rien à faire, bouffer des crudités, mais ARRÊTER DE TISER ? Ca n'a pas de sens !
    - ...
    - Tu te vois demander un coca ou un jus de goyave au concert ce soir ?
    - Non c'est sûr. Faire la fête sans alcool, c'est quand même pas pareil.
    - Franchement, quel est l'intérêt ? C'est plus cher que la bière, et en plus tu te retrouves complètement décalée par rapport à l'ambiance de tes potes.
    - Tu as raison. Et puis on ne boit pas quatre cocas dans une soirée.
    - Ridicule !


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  • Après le départ de mes amies, j'ai enchaîné les surprises.

    Hier je me suis retrouvée presque par hasard à un concert d'Eric Truffaz, que j'adore. Je n'ai même pas eu à payer ma place, et en plus je suis tombée amoureuse de la voix du type qui accompagnait le trompettiste sur les premiers morceaux. (Chris, si tu te rappelles de son nom, merci de me le communiquer.)

    Au bureau, j'ai
    enfin bouclé mon gros dossier. Je me suis presque ennuyée cet après-midi ! Du coup j'ai pris le temps de poser des vacances : 10 jours à Rome en juin. Je me demande comment j'ai pu me passer de l'Italie si longtemps.

    Ce soir j'ai été à l'opéra. J'avais acheté ma place il y a longtemps, dans le cadre du festival des opéras en un acte. J'ai eu un choc : le premier spectacle était hyper contemporain, trop même. Moi qui suis une passionnée et habituée, j'ai eu beaucoup de mal à supporter. Comble de l'absurde : la salle était remplie pour moitié de lycéens et d'étudiants, probablement contraints et forcés par une sortie scolaire. J'imagine que la plupart d'entre eux venaient pour la première fois à l'opéra. Les pauvres...

    Enfin, une bien jolie surprise a pointé le bout de son nez dans un vieux carton. J'ai retrouvé le journal de bord de mon trip en Floride d'il y a cinq ans, un petit cahier à spirales que mon compagnon de voyage et moi avions rempli de commentaires au fil des jours. A l'époque je ne connaissais pas les blogs alors j'écrivais, tout simplement. En relisant nos textes, des tas de bons souvenirs ont rejailli.

    Il faut que je me remette à voyager.

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  • (Et vive la bière d'été !...)

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  • ... elle a été prise cet après-midi sur les berges du Rhône à Lyon !

    Quand les beaux jours arrivent, c'est no limit.
    Tout le monde montre son corps, ça sent la poussée d'hormones à plein nez.
    C'est bien évidemment une période que j'affectionne, comme si subitement les gens recommençaient à se parler !

    J'ai fait découvrir Lyon à mes amies et j'ai passé un week-end riche en enseignements précieux :
    1) les mecs aiment bien les filles qui font du vélo en robe
    2) il faut se méfier des chauffeurs de taxi balafrés, souvent ils attirent les clients sortis de prison ou les chaudasses polygames
    3) pour impressionner des Parisiennes, il suffit de les emmener dancer sur les péniches du Rhône (parce que souvent c'est gratuit)
    4) enfin, excellente nouvelle : il paraîtrait de source sûre que les Lyonnais sont plus mignons que les Parisiens !


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  • J'enchaîne les nocturnes au bureau depuis quelques semaines. Je termine rarement avant 20h, et le plus souvent vers 22h, ce qui réduit considérablement mon éventail de loisirs après le travail.

    Mais ce soir, pour une fois, j'ai fini à 19h. J'ai même voulu fêter ça en rejoignant le grand Chinois à une dégustation de vin chez un caviste de Montplaisir.

    Les deux brochures que je devais boucler dans la soirée étaient finalisées par la graphiste, prêtes pour la présentation en clientèle de demain. La tâche avait été ardue, j'ai cru qu'on n'y serait jamais arrivées ! Mais à force de concentration, de persérance et surtout de rigueur, j'ai enfin obtenu le résultat recherché.

    Avant de partir, par excès de zèle, j'ai voulu apporter une dernière modification directement sur le fichier. Pour moi c'est un jeu d'enfant, pas besoin d'être une experte pour faire des retouches mineures en pao.

    Et là fausse manip, tout le dossier est passé à la corbeille.

    En voyant apparaître les fichiers deux fois sur le bureau, j'ai cru qu'ils avaient été dupliqués par erreur. Il s'agissait en fait d'une simple erreur d'affichage. J'ai appelé la DA pour lui demander de me récupérer la sauvegarde, et là elle m'a expliqué que c'était impossible : tout fichier glissé du serveur commun à la corbeille est définitivement supprimé !

    Je suis devenue blême. La graphiste avait travaillé toute la journée pour que les maquettes soient présentables dans les temps, et moi j'ai tout fait disparaître d'un seul click. Il ne restait absolument plus rien : aucune sauvegarde antérieure, ni les imports, pas même un bout de d'essai. Et là vous vous dites que je suis décidément la reine du monde.

    Je me voyais déjà passer toute la nuit à essayer de rattrapper le coche à coups de bidouilles et de rafistolage. Parce que je sais peut-être déplacer un bloc, mais pas remonter deux maquettes de six pages.
    Heureusement, une collègue graphiste qui traînait encore dans les parages a eu pitié de moi et a accepté de s'y coller. Je me suis félicitée de l'avoir invitée à l'apéro quelques jours plus tôt. Il a fallu reconstituer de mémoire les maquettes disparues et les restituer sur écran, avec les bons textes et les bonnes photos. Ce travail de reproduction digne des plus grands plagieurs a duré pendant trois heures, un temps record vu la quantité de travail que cela représentait. Nous avions tellement faim que j'ai du commander une pizza.

    Encore une soirée où je rentre du boulot à minuit. Il faut croire que j'aime ça.


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