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Mon employeur va de plus en plus mal. Pour pallier la baisse d'activité que son entreprise connaît, il a été contraint vendredi dernier de se séparer d'une de ses salariées. J'imagine combien ce sacrifice a dû peser sur son moral pendant tout le week-end.
Du coup, pour se consoler, il a acheté du nouveau mobilier. Pour son bureau.
Pas facile, la vie de patron, en temps de crise.
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Quatre jours de cinéma asiatique, de fruits de mer et de super beau temps... Deauville me plaît décidément de plus en plus !
Cette année nous étions trois à couvrir l'événement, du coup c'était moins la course et moins l'overdose de films. Un vrai bol d'air ! Et la programmation était assez homogène : peu de films qui sortaient du lot, en bien comme en mal. Du moins à mon avis.
J'ai quand même eu trois coups de coeur :
- "Breathless" du Coréen Yang Ik-June, que vous voyez ci-dessus en photo. Il a d'ailleurs gagné le Premier prix + le prix de la critique internationale... je suis trop contente !
- "Trivial matters" du Hongkongais Pang Ho-Cheung, un ensemble diverstissant et émouvant de 7 courts-métrages
- "My dear enemy" du Coréen Lee Yoon-Ki, un joli film présenté hors compétition qui m'a beaucoup séduite.
Vous pouvez lire la chronique d'Abus de ciné au jour le jour.
Il faut maintenant que je mette le paquet sur toutes les critiques que je dois publier. Quel beau festival quand même, dommage qu'il soit si peu médiatisé.
Crédit photo : Guy Isaac - www.deauvilleasia.com
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Mon boss a envoyé un mail à toute l'équipe pour donner quelques recommandations d'usage de nos nouveaux locaux. Bien sûr il l'a fait le soir, quand tout le monde était parti, et la veille d'un déplacement professionnel. Histoire de ne pas avoir à assumer le lendemain.
Mon attention a été particulièrement attirée par l'une des recommandations, consacrée à l'utilisation des fournitures de bureaux. Désormais, il est interdit de se servir soi-même dans le placard à fournitures. Une demande doit être formulée à la standardiste.
Merde alors, me suis-je dit en mon for intérieur. Aurais-je abusé des pochettes cartonnées et des crayons de papier ces dernières semaines ?
C'est étrange, j'ai l'impression d'être une princesse siégeant dans un nouveau royaume -l'un des quartiers les plus riches de Lyon- mais à qui l'on aurait soudainement interdit de porter ses colliers.
Quel est le pire : faire comme si c'était vraiment la crise, ou avoir été incapable de l'anticiper ?
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Je ne suis jamais autant allée au ciné que ces deux derniers mois. C'est la spirale aphrodisiaque : plus je vois de films, plus j'ai envie d'en voir. J'explose le temps, le budget loisirs et les tickets de métro, et dans 2 cas sur 3 ma curiosité est récompensée.
Parmi les beaux films vus récemment : Morse, Boy A, Gran Torino (et je n'aurais pas parié sur celui-là), 12 hommes en colère (reprise au ciné), sans oublier les séances DVD revival. Côté articles, je couvre en ce moment pour Abus de ciné un petit festival local (ciné ibérique et latino-américain à Villeurbanne), qui sera suivi dans trois jours du sacro-saint festival du film asiat de Deauville. Oh yeah.
Je suis tellement accroc que mon cerveau établit toutes sortes de plans. Et si je proposais à mon boss de passer aux 4/5e afin d'avoir un jour de libre en plus chaque semaine ? Après tout c'est la crise (j'entends cette phrase 10 fois par jour à l'agence) et il paraîtrait que ma rentabilité a sérieusement baissé. Et si je me cassais sans demander mon reste ? Hmmm, ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour jouer avec le feu, surtout qu'il m'en faut du pognon pour assouvir mes passions !
Et si je prenais le problème dans le bon sens ? Au fond, je me réfugie dans les salles de ciné parce qu'au moins là on ne me fait pas chier. Et quand la lumière s'étend, le doux son du projecteur me fait tout oublier.
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